Site Valerius – Navya, un constructeur japonais qui produit à Saint-Vallier

Ce fut également un feuilleton économique sur l’ancien site industriel Konecranes à la Saule à Saint-Vallier. Il faut savoir qu’à son origine, Navya est une start-up française née en 2004 du côté de la région lyonnaise, spécialisée dans la conception et la construction de véhicules autonomes, électriques et robotisés.

Après une croissance exceptionnelle, Navya  connaît des difficultés financières en 2023 et est reprise par Gaussin qui a cette époque avait repris sous sa coupe Metalliance. A la SEMCIB, on voyait tout cela d’un très bon oeil et louait des locaux sur le site Konecranes à GAMA qui était née de la reprise des actifs de la société Navya en avril 2023. Cette co-entreprise était détenue par Gaussin à 51% et Macnica à 49%. Mais à cette époque, Gaussin a besoin de liquidité et a souhaité vendre ses parts. Sur le site Valeruis, on construisait des navettes électrique autonomes alors que la société est détenue par les Japonais (le groupe Macnica demeure majoritaire mais s’est associé à NTT West, la branche du géant japonais des télécoms) qui relancent Navya dont la volonté de se prospérer en France. Désormais Navya Mobility développe l’intégralité du système autonome des navettes que le préfet de Saône-et-Loire, Yves Séguy, a pu tester ce mardi sur le site Valerius.

Navya a toujours son siège à Villeurbanne, est présente à Paris La Défense ou encore à Singapour  et donc à Saint-Vallier où elle emploie 22 salariés et prévoit de recruter une vingtaine de personnes pour produire 40 navettes destinées au marché japonais.

Aujourd’hui, Navya a déployé 240 véhicules dans le monde mais le marché est essentiellement japonais qui est très demandeur grâce à l’appui de l’Etat. L’Europe pourrait et est même intéressé par ces navettes électriques autonomes, « à condition que nous soyons accompagnés par les états » indiquait le représentant de Navya.

 

J.B.

 

 

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