En janvier dernier, un Montcellien nous faisait part de sa découverte dans le monde de l’art. Suite à de longues observations, A. Zenasni perçait le mystère d’Auguste Renoir. Ce dernier, même s’il signait de sa main ses toiles ou parfois omettait de le faire, son nom apparaissait néanmoins dans ses compositions, fusse-t-il de l’ordre du millimètre. Encore faut-il avoir un regard exercé. Renoir profite des ombres, des nuances, un trait, un vide, des contours du pli d’un vêtement, du branchage, de l’herbe, pour faire ressortir sa signature, lettre après lettre.
Aujourd’hui, A. Zenasni est à même de dévoiler le fruit de ses nouvelles recherches. Il démontre que les toiles de Gustave Caillebotte, peintre français, collectionneur, mécène et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882, ne sont pas de lui mais d’Auguste Renoir.
Nous laissons le soin à A. Zenasni de vous expliquer le mécanisme, digne, comme il dit « d’un grand thriller ».
J.B.
Tout d’abord, il faut que je vous parle brièvement de Renoir. Il faut savoir que Renoir nous a laissé de grands indices à travers ses toiles, comme ses différentes façons de signer, de fusionner les lettres à la composition, etc. Voici quelques exemples.
Toile 1 chatou hires : je ne soulève là que sa technique, sa façon de signer cette toile (en bas à droite) qu’on peut retrouver dans beaucoup d’oeuvres comme Promenade dans les bois, Jardin à Fontenay, etc. Cette technique m’a permis de me lancer dans d’autres investigations.
Gustave Caillebotte, grand admirateur de la peinture était très proche de Renoir et, à leur époque, le mouvement des impressionnistes était incompris à cause de cette technique particulière. Renoir a monté, accompagné de son mécène Caillebotte, un plan digne d’un grand thriller ou d’une chronique de Nicolas Machiavel.
En somme, les toiles de Caillebotte sont de Renoir laissant croire qu’elle étaient du mécène. Même Claude Monet, l’un des fondateurs de l’impressionnisme a « trempé » dans cette supercherie. Le grand Canal n’est pas de lui mais là encore, de Renoir.
Ainsi, le tout a consisté à décrédibiliser les critiques d’art qui dénigraient injustement ces peintres sans savoir de quoi ils parlaient. Ainsi Renoir n’acceptait pas que ces gens, ces critiques, se permettent de faire et défaire les artistes sur le marché de l’art, sans se rendre compte du génie du peintre. Renoir aurait pu attendre 10 ou 20 ans et tout dévoiler pour en tirer profit de son vivant, mais NON, il ne l’a pas fait car pour lui, ce qui lui importait, c’était qu’une peinture devait être comprise, donc il fallait que ces critiques d’art le découvrent par eux-mêmes.
Renoir et ses amis impressionnistes voulaient avant tout décrédibiliser le travail des critiques et diminuer leur légitimité auprès des amateurs d’art et des potentiels acheteurs des peintures.
Voici trois toiles d’une très grande importance dont je vais démontrer qu’elle sont incontestablement l’oeuvre d’Auguste RENOIR.
Toile 1: Paysage à Argenteuil 1889 : la signature et la date sont typique du style Renoir, une signature à moitié fondue et une date avec un effet de sorte que, quand on regarde la date, on a la nette impression de loucher. Ces caractéristiques sont très utilisées par Renoir mais dans cette signature, il est allé encore plus loin de sorte à fondre son nom avec celui de Caillebotte. On voit apparaître les deux noms (voir ci-dessous) à condition d’ajuster la distance avec les yeux.
Toile 2: autoportrait au chevalet attribué à Caillebotte, cette toile est peut-être la plus intéressante des trois au niveau analyse car pour les historiens, c’est un autoportrait peint avec la technique du miroir, c’est-à-dire que la toile au mur derrière « Bal du moulin de la galette » est inversée comme dans un miroir mais ce n’est pas avec un miroir que Renoir et non Caillebotte a peint cette toile « Il a volontairement inversé la toile au mur pour le faire croire sauf qu’on voit parfaitement des signatures et dans le bon sens de lecture alors que, s’il avait utilisé un miroir, l’écriture aurait été à l’envers. Ce sont quelques-unes des multiples signatures de cette toile d’une qualité extraordinaire.
Toile 3: la célèbre étude de Glycine faussement attribué Monet dont personne ne connait la date d’exécution qui est finalement de 1908.
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