Communiqué du collectif, en aide aux associations et habitants des quartiers populaires, VEM (Vivre Ensemble à Montceau).

Depuis plusieurs mois, La France insoumise multiplie les prises de position provocatrices, jouant sur les tensions sociales et identitaires dans un but évident de récupération politique. Jean-Luc Mélenchon, chef de file du mouvement, en est l’incarnation la plus flagrante.
Il se proclame aujourd’hui défenseur de la liberté de culte et du droit des femmes à porter le voile. Pourtant, il affirmait dans le passé que les femmes voilées se « discriminaient elles-mêmes ». Un revirement de posture qui semble en dire long sur sa sincérité et son opportunisme. À force de ne pas oser défendre une ligne stable et claire, les Insoumis s’enfoncent dans la contradiction.

Il se pose également en défenseur de Gaza et du peuple palestinien. Là encore, son positionnement actuel tranche avec ses déclarations passées. En 2017, il affirmait : « Il ne faut pas ramener ce conflit en France. Ici, c’est la Seine, ce n’est pas le Jourdain. » Une déclaration qu’il a aujourd’hui troquée contre une rhétorique visant vraisemblablement à s’octroyer les faveurs d’un électorat mal informé sur ses opinions changeantes au gré du vent, instillant un conflit communautaire dans notre nation.

Pire encore, certaines voix au sein même de La France insoumise franchissent les lignes rouges républicaines. Récemment, l’attaché parlementaire d’une élue LFI a appelé à la constitution de milices communautaires. Une démarche irresponsable, qui menace directement l’unité de notre pays.
Montesquieu écrivait : « Une chose n’est pas juste parce qu’elle est loi, mais elle doit être loi parce qu’elle est juste. » Or, que reste-t-il de la justice républicaine lorsque des personnes cautionnent la constitution de milices jetant ainsi aux ordures le rôle et le travail de la justice.

La France insoumise, comme le Rassemblement national, joue avec le feu. Elle dresse les citoyens les uns contre les autres, attise les colères, creuse les fractures. Ce chemin mène inéluctablement vers le chaos et non vers le progrès.

À l’approche de l’élection législative partielle dans la cinquième circonscription de Saône-et-Loire, le choix est clair : entre la démagogie et la responsabilité, entre la division et l’union.

Face à Fatima Kouriche, candidate LFI parachutée, sans expérience politique, ancienne gilet jaune sans véritable ancrage local ni actions concrètes dans les quartiers populaires qu’elle prétend représenter, notre territoire mérite mieux. Il mérite une voix compétente, expérimentée, proche des habitants, capable de porter les problématiques locales et nationales avec sérieux et sagesse.

Face à ceux qui cherchent constamment à diviser, soyons vigilants. Car en toute réalité, la division alimente la haine. Et la haine finit toujours par engendrer la violence et la destruction.

A. ZENASNI, communiquant membre du collectif VEM

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