Génelard – Une visite, trois projets et les subventions

La commune de Génelard est un peu à la croisée  des chemins entre Charolles, Gueugnon, Paray-le-Monial et Montceau-les-Mines mais économiquement parlant, elle est davantage tournée vers le communauté urbaine Creusot Montceau dont elle fait partie avec son maire, Jean-François Jaunet, vice-président en charge du développement durable.

Régulièrement, les sous-préfets de l’arrondissement d’Autun, rendent visite aux élus génelardais, ce fut donc au tour de Jean-Baptiste Constant qui est venu prendre le pouls de la commune qui se porte bien où sur 1400 habitants, 600 participent à l’activité économique et industrielle chez Metalliance, T2M, la Fonderie Charollaise ou encore les Délices de Janice.

Chez Metalliance toutefois, il semble se dessiner un départ de l’activité sur le site de Saint-Vallier, annonçait Philippe Troncy, adjoint aux finances et au développement économique.

Au-delà de l’histoire de Génelard qui remonte à l’âge de bronze, d’être traversée par la Bourbince et le Canal du Centre qui a permis l’essor de la céramique, des faits dramatiques pendant la seconde guerre mondiale, de la libération le 22 août 1944 et la citation à l’ordre du Régiment pour sa bravoure et l’aide aux résistants, Jean-François Jaunet a mis l’accent sur la DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) qu’il trouve injuste dans son calcul avec des critères qui datent de 2014. « Je demande un peu plus d’équité pour des communes qui ont des charges de centralité plus importantes que d’autres » ce qu’admettait le sous-préfet. « Mais c’est Bercy qui décide ».

Si Génelard aimerait toucher davantage de DGF, elle ne manque pas pour autant de projets pour 2025 qui ont été exposés à Jean-Baptiste Constant. Ce sont les projets de l’extension de la crèche d’un montant de 450 000 € subventionné par la CAF et le Département; de la désimperméabilisation de la cour d’école primaire (champ de foire) pour 200 000 € et la modernisation du centre de démarcation, sujet sur lequel une subvention de l’Etat serait la bienvenue.

Le centre qui date de 2006, regroupe aujourd’hui la bibliothèque, un espace d’exposition et l’exposition sur cette ligne de démarcation qui en retrace l’histoire et où règne  » une ambiance austère, le chauffage ne fonctionne plus. Nous voulons le rendre plus accessible avec de l’interactivité » expliquait le maire au sous-préfet. Le projet s’élève à 180 000 € avec des travaux à la fin de la saison et une ouverture à la fin de l’année, « être prêt pour la saison 2026 » précisait Jean-François Jaunet.

Les finances de l’Etat ne devraient pas trop en pâtir.

 

J.B.

 

 

 

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