Les réunions de proximité à Blanzy sont parfois plus intéressantes à suivre que les travaux du conseil municipal. Ainsi, à la résidence Jean Rostand, Hervé Mazurek a laissé filer quelques informations qui rythment la vie au quotidien de la commune. « Il est important d’expliquer, écouter et agir » précisait il quand bien même, dans dix mois, il ne sera plus maire.
Les caméras de vidéoprotection arrivent dans le cadre du réseau avec les communes de Montceau-les-Mines et Sanvignes. Elles seront installées sur l’axe principal de la commune et même davantage au quartier des Rompois. Les images seront collectées au commissariat de police de Montceau, elles-mêmes envoyées à Mâcon. « Ces caméras peuvent aider à la résolution de faits délictueux » notait le maire. A Montceau-les-Mines qui dispose de 67 caméras, 24 affaires ont été élucidées et 12 depuis 2025.
Du côté de l’église Saint-Pierre – Saint-Paul qui date de 1860 _propriété de la ville _ , la sacristie située à l’arrière, se désolidarisait du bâtiment. Elle s’affaissait. Il a donc été décidé de la détruire, c’est chose faite avant d’aménager une sacristie à l’intérieur de l’église et en poursuivre sa restauration.
Pas loin de l’église, il y avait la maison des associations que la ville de Blanzy a vendu à la SCI ABCD Med pour 10 000 € qui la transforme en maison de santé. A l’origine, elle devait accueillir quatre médecins (c’était en octobre 2023), finalement ils ne seront que trois. « Un médecin ne vient plus » indique Hervé Mazurek. Il devra rembourser la prime de 25 000 € à la ville (une prime touchée par chaque médecin). Cela étant, la SCI a investi 1 M € pour rénover le bâtiment. La maison de santé devrait ouvrir en juin prochain.
Les friches sont la hantise des maires, des bâtiments qui défigurent le paysage. L’ancienne pharmacie Vincent (devant la mairie) a disparu et le site industriel Formopan a été repris par des investisseurs qui louent les cellules. Là encore pas très loin, juste avant d’arriver au Val en Thym, maisons et garages étaient à l’abandon. « Le propriétaire a tout nettoyé, c’est une bonne nouvelle » signalait le maire. Autre avantage, les six parcelles de terrain sont constructibles. « Il y a peut-être une réflexion à mener avec la CUCM » ajoutait il.
On nettoie d’un côté, on salit de l’autre. Un participant à la réunion de proximité révélait que « le bois (côté accrobranche, routes des Thibourins) est devenu des toilettes à ciel ouvert ». Etonnant, non !
J.B.