Visite – Reconstruction et développement de Montceau, le préfet adhère

La visite au complexe Jean Bouvenri.

 

Trois semaines après la visite du sous-préfet d’Autun, Jean Baptiste Constant, Montceau-les-Mines a reçu la visite, jeudi 24 août 2023, du préfet de Saône-et-Loire, Yves Séguy.

Que d’attention les représentants de l’Etat portent à la commune et son maire, Marie-Claude Jarrot, serait-on tenté de dire. C’est qu’elles le valent bien à écouter attentivement le préfet car même si Montceau n’a pas les atouts industriels comme Le Creusot et Chalon-Sur-Saône avec la filière nucléaire « qui apporte un vent frais » note Yves Séguy, n’a pas également l’attrait de l’axe Val de Saône, « je suis venu mesurer les enjeux et perspectives tant sur le plan économique et social, voir comment nous pouvons faire évoluer les dossiers, comment l’Etat pour apporter son concours » assure le préfet. « Il existe une conjonction d’événements qu’il faut mettre à profit ».

 

Yves Séguy n’est pas à sa première visite à Montceau. Il connaît et ses relations avec Marie-Claude Jarrot sont ceux d’un couple maire-préfet qui pourrait faire des envieux. « C’est une relation de confiance » annote le préfet.

A l’instar du sous-préfet d’Autun, le préfet de Saône-et-Loire s’est également rendu sur le terrain pour se rendre compte d’encore plus près des besoins de la ville. Et quand bien même Montceau a la fibre industrielle, madame le maire a redit combien sa ville souffre « de ne pas avoir été éligible à l’ANRU 2 (agence nationale pour la rénovation urbaine). A mon arrivée en 2014 (son élection), j’ai su que le dossier a été déposé à la communauté urbaine Creusot Montceau et il a disparu sans vouloir incriminer personne » explique-t-elle. En attendant, cette absence de manne financière « nous a plombés » d’où son intention d’en faire part au président de la République.

Ce qui fait que Montceau-les-Mines, à la différence d’autres villes, malgré sa volonté de faire face, « plus qu’ailleurs, elle doit montrer les dents » admet le préfet.

 

 

Lucy, le symbole de la réindustrialisation

 

 

Montrer les dents sur un sujet prégnant, « un dossier emblématique qu’est la centrale de Lucy » précise Yves Séguy. « C’est une verrue qu’il faut effacer pour se donner de l’air. Sans les efforts de l’Etat, de la CUCM et de la ville, le groupe GazelEnergie, propriétaire de Lucy, le démantèlement de cette friche industrielle serait sans doute au point mort alors qu’en novembre prochain, le réfrigérant, la grande cheminée des les dépoussiéreurs vont disparaître du paysage montcellien.

C’est un point sur lequel le préfet a mis l’accent qui se veut en adéquation avec le plan de réindustrialisation lancé par le gouvernement qui ouvre de nouvelles perspectives économiques. La reconquête de cette friche « va au-delà, elle porte aussi sur l’image de la ville » souligne Yves Séguy, « elle répond aux attentes de la population, c’est un point cardinal ».

 

Montceau n’est pas que confrontée à la friche Lucy, elle doit tirer profit de son immédiateté avec la RCEA, « pourquoi croyez-vous que mon père à fait venir Michelin à Blanzy » rappelle Marie-Claude Jarrot. Le cluster ferroviaire est là, le textile n’est pas loin, le tertiaire n’a pas été une réussite, alors il faut intensifier les formations, « revenir sur l’éducation et défendre la laïcité. On s’élève par l’éducation » relève le préfet. Même le chômage à Montceau « est d’une autre nature, ici ce n’est pas : je trouve du travail demain », formule madame le maire.

 

Le maire et le préfet sont d’accord sur cette volonté de voir l’industrie se réveiller à Montceau-les-Mines. « Notre ville est en reconstruction _ elle est née en 1856, elle est donc jeune _ , nous avons de gros besoins » stipule Marie-Claude Jarrot. « Nous devons apporter une aide intense à ceux qui en ont besoin et Montceau est dans cette situation à l’endroit du territoire et de la population. Nous devons combiner nos moyens d’intervention » convient Yves Séguy.

 

 

Jean Bernard

 

 

Au Plessis.

A Salengro.

Au Magny.

8 commentaires :

  1. C’est bizarre, on ne parle pas de la rénovation des écoles, de faire face au réchauffement climatique par des aménagements urbains …ni de la pénurie de médecins.
    Faire venir des industries sans améliorer la qualité de vie ne changera rien, les artisans du batiment ne trouvent personne alors qu’ils auraient besoin d’embaucher

  2. Ne parlez pas de choses qui fâchent . La com c’est une chose , les actes en sont une autre . Avec la rentrée politique qui se profile , les yakafaucons et les promesses en tout genre vont pleuvoir de partout . Il faut bien remotiver les électeurs .

  3. Rien de concret , du vent.Aucun potentiel défini. Démonter les friches ok, mais rien à mettre à la place.

  4. Ils peuvent venir visiter le chantier du gymnase tant qu’ils veulent . Ça sent pas la sueur et le travail sur ce chantier….

  5. début citation : « sa ville souffre « de ne pas avoir été éligible à l’ANRU 2 (agence nationale pour la rénovation urbaine). A mon arrivée en 2014 (son élection), j’ai su que le dossier a été déposé à la communauté urbaine Creusot Montceau et il a disparu sans vouloir incriminer personne » explique-t-elle.  »
    Si disparition il y a eu, cela mérite un peu plus qu’une simple citation dans un discours.

  6. Je ne saisis pas le but de toutes ces visites ;nos élus tirent la sonnette d alarme ? Ils attendent quoi de l’état ? De l’argent ? On serait vraiement dans le rouge ?On entend pas beaucoup notre élu qui gère les finances .

  7. Et si il était encore là ???
    Ça ne se passerait pas comme ça

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