Sanvignes – Traitement chirurgical sur 80 mètres de la rue de Saint-Berain

 

Sur cette route à flanc de colline, on pourrait se croire sur un chemin défoncé en Mauritanie après des pluies diluviennes. Or, nous sommes à Sanvignes, rue de Saint-Berain où d’importants travaux communautaires ont été engagés début novembre.

« Sur cette rue, empruntée par les riverains et très souvent par les agriculteurs du coin » précise Christian Defachelle, adjoint au maire en charge des travaux, « nous avons dû anticiper un affaissement de terrain » indique à son tour, Thierry Tulinski,- technicien à la communauté urbaine Creusot Montceau.

Il y a déjà une dizaine d’année, ce bout de route, à peine une centaine de mètres, a été victime d’un affaissement de terrain qui a été remblayé « mais nous savions que le terrain était instable, hypothèse qui a été confirmée par une étude géothechnique voici deux ans » ajoute-t-il. « Et dernièrement, des fissures sont apparues sur la chaussée ». Il devait impératif d’agir avant d’assister à un glissement de terrain.

Le chantier est somme toute considérable pour traiter ces 80 mètres de route. « Nous employons la technique de la paroi berlinoise » explique Thierry Tulinski, sans savoir si cette méthode à un rapport avec le mur de Berlin.

En attendant, il a fallu terrasser sur 1.50 m  et 3 m de large (entreprise Colas) avant que Tetra, un spécialiste de cette technique, n’enfonce des pieux dans le sol à 6 ou mètres de profondeur pour les ancrer dans la roche. La même chose est réalisée transversalement avec des pieux qui pénètrent dans la colline d’au moins 3 mètres, toujours pour aller chercher la roche. Dans chaque pieu est injecté du béton pour consolider les fondations.

« Ensuite, nous allons créer un mur de 25 centimètres pour supporter la chaussée » poursuit le technicien de la CUCM sachant aussi qu’il a fallu basculer les réseaux. Ce n’est pas un chantier de tout repos, c’est même un traitement chirurgical.

Tout ceci a un coût pris en charge par la CUCM. Le terrassement se monte à 93 000 €, la paroi berlinoise atteint la somme de 257 000 €, les études 20 000 € et le basculement des réseaux, 165 000 € pour un total de 535 000 € TTC.

Si tout va bien, la rue de Saint-Berain pourrait retrouver sa fonction d’ici la fin de l’année, voire plutôt début janvier 2024.

 

J.B.

 

 

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