Sanvignes – Des salariés Michelin apportent leur aide aux collégiens, un devoir exemplaire

 

Tout le monde connaît les albums de « Martine à la plage », « Martine fête son anniversaire ». A sa manière, Michelin Blanzy est entrain d’écrire son histoire sur le Bassin minier avec « Michelin et l’environnement », « Michelin et le sport » et maintenant, « Michelin et l’éducation ».

 

Depuis novembre dernier, trois élèves du collège Roger Vailland à Sanvignes, bénéficient chaque mardi de 17h à 18h dans une pièce de la bibliothèque municipale, de l’aide aux devoirs. Ce ne sont pas des professeurs, ni des parents mais des salariés de Michelin Blanzy qui oeuvrent.

« L’idée est venue de Louise Lemaître » rapporte le directeur, Sascha Kettler. « Elle avait déjà fait ça et a eu tout naturellement envie de recommencer sur le Bassin minier ». Les quatre communes furent contactées, seule Sanvignes s’est positionnée.

C’est un projet qui vient renforcer celui déjà existant et mené par le centre social des Passerelles « avec l’accompagnement aux primaires depuis mai 2022 » précise Didier Mélot, directeur du centre social.

 

Plus cool avec Elodie qu’à l’étude au collège

 

Place désormais aux collégiens. Ils sont trois élèves en 5e et 4e, Juliette, Rayan et Aurélien qui chaque mardi viennent réviser leurs cours et peuvent compter sur le soutien de deux bénévoles salariés Michelin, Elodie Pinguet et Alexandre Humbert. « Nos salariés s’engagent dans le volontariat à l’extérieur du site dans l’intérêt général des collégiens » savoure Sascha Kettler, ravi de constater que les élèves apprennent l’allemand.

 

Dans la pièce de la bibliothèque, l’ambiance bien que studieuse est aussi détendue. « Dans cet environnement, un élève est plus à même de poser une question, il n’a pas peur de dire qu’il n’a pas compris un cours » poursuit Didier Mélot. « A l’étude au collège, nous n’avons pas le droit de parler, pas le droit d’échanger, nous sommes chacun dans notre coin, c’est assez compliqué » raconte Juliette.

« Moi, j’ai aidé ma soeur » explique Elodie Pinguet. « J’aurais aimé avoir quelqu’un disponible pour m’aider même une heure » ajoute la salariée Michelin âgée de 25 ans. « Alors je peux donner une heure de mon temps par semaine ».

 

Pour l’heure, ils ne sont que trois collégiens. « Ce n’est pas une grosse vague d’adhésion » admet le directeur du centre social. « Ce sont les parents qui ont été demandeurs ». Ce fut la même démarche avec les primaires pour conjurer les fautes d’orthographe.

Pour apprendre à apprendre, toutes les voies sont à explorer même via Michelin

 

Jean Bernard

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