Pouilloux – Le pont des Vernes, le cimetière des poissons

Triste scène à voir que celle au pont des Vernes à Pouilloux. Sur une centaine de mètres dans une poche d’eau du canal du Centre, des centaines de poissons flottent le ventre à l’air alors que d’autres naviguent dans quelques centimètres d’eau à la recherche d’un échappatoire qui n’existe pas. Leurs heures sont comptées, privés d’oxygène, ces poissons vont connaître une mort par asphyxie.

Le phénomène est tout récent. « Mercredi, je n’ai rien remarqué et aujourd’hui (jeudi), j’ai commencé à voir des taches blanches à la surface de l’eau » raconte un habitant du coin.

Depuis plusieurs mois, ce tronçon du canal a été asséché en raison de travaux plus en amont. Même une pêche a eu lieu dans ce bief, assure un autre témoin. Sauf que des poissons sont toujours là et meurent. Une odeur de poisson pourri commence même à envahir les lieux. Très désagréable.

Par une source détournée, nous avons appris que VNF (Voies Navigables de France) a commencé à lâcher de l’eau plus en amont pour élever le niveau de l’eau et « sauver » les poissons. Juste un filet d’eau puisqu’il est impossible pour l’heure de remplir le bief, une écluse est toujours condamnée. Et en plus, il n’a pas plu depuis cinq semaines.

Le pont des Vernes est devenu le cimetières des poissons.

Jean Bernard

5 commentaires :

  1. ben on peut se poser la question de la gestion des réserves d’eau car depuis plus d’un mois le niveau du lac du Plessis à baissé de plus d’un mètre et va bientôt se trouver au niveau de aout 2018. Alors ou est partie toute cette eau qui devrait réguler les biefs du canal ?? N ‘a-t-on pas fait un lâcher d’eau inutile ?? et ne va-t-on pas se retrouver dans quelques temps avec des tas de poissons le ventre en l’air ici aussi

  2. Inadmissible!!!
    Une grande partie du prix du permis de pêche est destiné aux sociétés de pêche pour financer l’empoissonnement. Une pêche électrique avait bien été faite mais on sait qu’il reste toujours des poissons dans les trous. VNF est responsable car tout le monde voit bien qu’il n’a plu depuis longtemps et qu’il commence de faire chaud. si VNF n’a pas pu faire les travaux en question à cause de la crise sanitaire, alors il aurait fallu remettre le bief en haut il y a un mois et reporter les travaux à l’année prochaine.

  3. bonjour
    1) on paye les cartes de peche
    2) on na pas le droit de sortir contrairement aux soit disant joggeurs
    3) certains inutiles et incapables font crever le poisson
    mais tout va bien c est la faute a personne………. c est surtout pas grave les c..s ont paye leur carte

  4. Cricri les soit disant joggeurs n y sont pour rien. Faites comme moi du jogging c est moins cher et bon pour la santé !

  5. Bonjour
    Tout ceci était prévisible, et cela est dû à la négligence, à l’incompétence d’un chef quelconque qui a décidé, parce qu’il y avait le confinement pour le personnel de VNF, de ne pas remettre en eau les biefs qui étaient vides et même d’abaisser le niveau des autres biefs et des réservoirs pour ne pas avoir à gérer le canal en cas de pluie intense.
    Mais c’est la sécheresse qui est venue.
    La faune aquatique n’est pas la préoccupation première !
    Décidément, en France, on a très souvent des chefs, des premiers de cordée qui n’ont pas compris dans quel monde on évolue.
    Un monde où le climat change très vite et se réchauffe sans cesse.
    Un monde où les virus circulent aussi vite que volent les avions.
    Un monde où il faut anticiper, s’entourer de personnes compétentes, mais surtout écouter celles qui ont du bon sens, pas seulement les requins de la finance !
    D’autres catastrophes écologiques sont encore à craindre, malgré le sursis apparent de cette période de confinement.
    Restons vigilants !

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