Samedi soir, c’était dîner de gala ou plus exactement soirée dansante à l’Embarcadère dans le cadre du centenaire de l’arrivée des Polonais en France. Après la ^première émission du timbre commémoratifs dans la matinée, les festivités se sont poursuivis avec le vernissage de l’exposition des peintures « Paysages miniers de mon enfance » d’Héléna Darracq, fille de mineur polonais, dans la galerie haute où le public pouvait également s’imprégner du passé grâce à une présentation des écoles polonaises, la vie aux Gautherets ou assister à la projection de films (cuisine Silésienne, histoire polonaise …).
Puis ce fut, dans la grande salle de spectacle de l’Embarcadère, la pièce « Stanis le Polak » avec un truculent et excellent Henri Dudzinsli dans le rôle de Stanis. Une fresque vivante et subtilement jouée par ce descendant d’émigrés, accompagné par Marie-Laurence Delille au chant.
Stanis traverse le XX° siècle dans la vie des corons, la guerre, les fêtes, les mariages, le sport, l’alimentation, la musique, les expulsions, les réussites et la fermeture des mines avec humour, émotion et joie. Les spectateurs ont ri, chanté aussi et même, pour certains, verser une petite larme à l’évocation d’une histoire poignante.
Même madame le maire de Montceau s’est prêtée au jeu et a fait la différence entre le cornichon polonais et le cornichon français. Le polonais est bien plus gros et pas seulement. L’ogorki kiszone est inimitable comme peut l’être le pounchki avec la confiture à l’intérieur.
J.B.
