Montceau – Carpe diem et ça mord au Plessis

Record battu, des Cyprinidés énormes portés par des pêcheurs heureux dans les bras comme des bébés, l’enduro de la carpe 2018 laissera son flot de souvenirs aux 18 doublettes en compétition.

Du vendredi 8 à 16h au dimanche 10 à 16h, qu’il pleuve ou qu’il vente (il a fait les deux) ou que l’on cuise au soleil, ces 48 heures de pèche non-stop deviennent, depuis 2015, un must de la saison halieutique montcellienne.

Vendredi pluie diluvienne, certaines tentes inondées, ça commençait fort. Nuit de samedi à dimanche entre une heure et deux heures on s’appelait vainement d’une rive à l’autre car on entendait corner les détecteurs de touche d’une doublette qu’un sommeil profond rendait sourde aux supplications du poisson attendant d’être ferré.

18 équipes, 3 de plus que l’an passé et le dimanche matin le record était battu avec déjà à 11h00, 80 poissons pour 75 en 2017, et plus de 400 kilos contre 367.

Moyenne d’âge des compétiteurs environ 35 ans, que des garçons. Faut être jeune pour pêcher sans interruption pendant 48h00. Le doyen doit avoir 55 ans.

Carpe diem et ça mord au Plessis et pas qu’un peu puisque l’on a atteint les 668,580 kg pour 114 carpes sorties de l’eau soit un poids moyen de 5,847 kg par carpe (4,890 kg de moyenne l’an passé).

La politique de la Gaulle Montcellienne paie maintenant, les carpes introduites sont de plus en plus grosses depuis 5 ans et donc les prises suivent cette évolution.

1ers : Perron Maxime et Chanlon Jérémy, 136 kg 110

2èmes : Guiboux Léo et Berthillier Mathis, 69 kg 480

3èmes : Sobczak Frédéric et Jean Michel, 63 kg 410

4èmes : Blondeau Mickael et Moury François, 49 kg 880

5èmes : Schlomp Robert et Brisepierre Bastien 11 kg 880

2 doublettes ont été déclarée capots avec aucune carpe et pourtant l’une se trouvait à l’endroit du champion de l’an passé.

Georges Guyonnet, président de la Fédération de pêche de Saône-et-Loire, Mme le Maire, Mme la Conseillère départementale et des adjoints ont remis les prix et félicité les concurrents.

Gilles DESNOIX

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