Le retour de l’actionnaire chinois – Le personnel de Gerbe rassuré

« Attendez, il faut que je traite une commande avec l’Allemagne ». Chez Gerbe, à Saint-Vallier, le service commercial est au travail. Audrey Ramage est également représentante du personnel et comme tous les salariés de la manufacture, depuis la mise en redressement judiciaire en avril dernier, « nous avons eu de gros doutes », exprime-t-elle avec cependant un sourire. « Aujourd’hui, ajoute-t-elle, nous sommes heureux de poursuivre l’aventure ».

En effet, le 18 juin, le tribunal de commerce de Chalon-sur-Saône a tranché. Il a rejeté les offres des Ateliers Peyrache et  Kindy pour finalement retenir le projet économique de la famille Yang, ce même actionnaire arrivé en 2015 à Saint-Vallier (lire par ailleurs).

« Nous avions des projets inachevés, alors le retour de M. Yang est une très bonne nouvelle d’autant plus que l’essentiel de l’emploi est sauvé et notre savoir-faire également. C’est super pour tout le monde », souligne Audrey Ramage.

Faire du business en Chine même pour un actionnaire chinois, c’est compliqué. « Signer des contrats de distribution sur le marché asiatique n’est pas simple mais vous voyez, c’est possible ». Même impossible n’est pas chinois.

« Désormais le personnel est rassuré » poursuit encore la commerciale.

Enfin une bonne nouvelle en cette période très incertaine de l’économie française en raison du covid.

Jean Bernard

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