Le Creusot – Un commerçant agressé violemment, pourquoi en est on arrivé là ?

Il n’y a plus l’affiche sur la porte. La sandwicherie rouvrira, assure le patron.

Ce qui s’est passé mercredi dernier au Creusot devant la Sandwicherie de la Verrerie est inadmissible. Un commerçant qui se fait tabassé, insulté, menacé de mort, prend 30 jours d’ITT, sa femme 10 jours, leur fille de trois ans caillassée par un type qui est à peine majeur ou encore pas vraiment, qui est recherché depuis par la police, tout cela ressemble à un cauchemar.

Et pourtant, le lendemain, sur la porte d’entrée du commerce est affiché « Fermeture pour menaces de mort et intimidations ».

Au téléphone, le patron de la Sandwicherie indiquait clairement son intention de ne pas rouvrir et aller voir ailleurs poursuivre son activité professionnelle.

Depuis, il a changé d’avis suite à sa rencontre avec Charles Landre, conseiller municipal de l’opposition. « Il m’a promis un service de sécurité pour travailler tranquillement » assure le gérant de la Sandwicherie. Nous avons appelé à deux reprises Charles Landre, sans résultat (lire sa tribune par ailleurs).

« Il n’est pas question que ces jeunes prennent le dessus, alors nous allons rouvrir et nous verrons bien ce qui va se passer », ajoute-t-il. Quant à la date, rien est arrêté.

Alors entre un commerçant qui veut travailler, des clients _  jeunes _ qui vivent avec leurs codes, l’un qui ne paie pas son panini, _ mais il est revenu le lendemain régler les 3.50 €, raconte celui qui l’accompagnait _, un autre qui rote bruyamment que le patron ne veut plus servir par la suite mais qui revient pour le provoquer avant de se retrouver en ville où le patron sort de sa voiture avec un taser, « mais la police sait que j’en ai un qui, en en réalité, est un shocker, le taser est interdit à la vente aux particuliers et que j’en ai fait usage » précise-t-il et qu’au final, ils se mettent « sur la gueule », n’est que l’aboutissement d’une incapacité à bien vivre ensemble.

Et puis tout est filmé, le patron qui sort son shocker, la bagarre devant son établissement, tout est sur les portables. Les gamins de la Molette ont tout en mémoire. Une vraie banque de données.

Jean Bernard

6 commentaires :

  1.  » Ah ces chers petits, faut leur pardonner… Savent pas quoi faire… »
    Ils n’auront même pas pan pan cucul sinon gare à celui qui punit !

  2. quels mysterieux jeunes

    on sait tout ou presque du commercant par contre pour les agresseurs on sait juste qu’ils sont « jeunes », toujours ces habituels intouchables venus de loin

    • Exactement ça ! Les incontournables et Très pratiques Aux noms du racisme et stigmatisation, ça permet d’exonérer de toutes fautes. Notre système pense que cela doit calmer les choses alors que c’est totalement le contraire puisque ça encourage une certaine population à Commettre encore plus De crimes.

  3. nous sommes hélas dans une société, média et télévision en tête, qui prône plus le divertissement et les loisirs que le travail alors ne nous étonnons pas que les jeunes s’identifient au héros des bandes dessinées. Commençons pas couper le mal à la source et faisons en sorte de donner une vision de la vie plus réaliste. Messieurs les politiques commencez les premiers à donner le bon exemple.

  4. vu les resultats des dernieres elections ca n'est pas pret de changer

    ni des avant dernières, ni des avant avant dernières, etc….
    pour trouver quelque chose il faut remonter 1288 ans en arrière

  5. Faut quand même pas se mettre Martel en tête !
    Racket ou racailles, on ne sait pas trop, mais à l’évidence, il manque quand même une police de proximité et une justice exemplaire, la prison n’est pas la seule alternative, des travaux d’intérêts généraux avec des uniformes bien visibles devraient en faire réfléchir plus d’un.
    Il faut aussi que les parents soient les acteurs et les principaux responsables de l’éducation de leurs enfants !

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