Grève du 27 février – La CGT monte au front

Communiqué de la CGT du bassin montcellien.

Le 27 février, mobilisation contre les répressions

et pour la défense des libertés syndicales

La CGT, dans la dynamique de la lutte pour le retrait de la réforme des retraites par points, appelle à faire de la journée de grève et de manifestations du 27 février un moment fort sur la thématique des libertés syndicales dans les secteurs privés et publics.

Chaque jour un peu plus, la répression contre toute forme de contestation sociale est toujours plus dure et brutale. En effet, l’anti-syndicalisme et les atteintes au droit de manifester, au droit de grève et d’actions syndicales ne cessent de se développer sous diverses formes.

Cette répression institutionnelle est organisée par le gouvernement, disposant d’un arsenal législatif répressif. Elle l’est tout autant par les employeurs publics ou privés, par les poursuites disciplinaires ou judiciaires, par l’instauration de discriminations quotidiennes vis-à-vis des militant-e-s, par les entraves à l’exercice syndical favorisées par des lois qui, tout en annonçant renforcer le dialogue social, s’attaquent au droit du travail en limitant les moyens de l’action militante.

Toutes ces formes de répressions et de discriminations ont un triple impact : elles réduisent les capacités d’action des syndicats et font payer un lourd tribut aux militantes et militants ; Elles dissuadent la syndicalisation des salarié-es et donc leur engagement dans l’action collective ; elles fragilisent Les collectifs de travail dans leur capacité à se défendre, à faire respecter leurs droits et en gagner de nouveaux.

La bataille pour les libertés syndicales et collectives, contre la répression gouvernementale et patronale, est fondamentale pour de nouvelles conquêtes sociales.

Mobilisons-nous sur tout le territoire, dans les lieux de travail pour :
• l’abrogation de la loi anticasseurs ;
• l’arrêt des entraves administratives à la liberté de manifester ;
• le respect du droit de grève et la réduction voire la suppression du délai de préavis pour engager un mouvement de grève, ainsi que du service minimum dans les professions ou il n’y a pas de besoin vital ;
• l’arrêt des poursuites pénales et disciplinaires contre les militant e-s dans le cadre d’actions de mobilisation ;
• l’amnistie pour toutes celles et tous ceux déjà condamné-e-s ou sanctionné-e-s ;
• des moyens suffisants donnés pour l’exercice syndical (temps syndical, locaux…) ;
• l’interdiction des armes de « guerre » (LBD, grenades…) lors des manifestations ;
• la création d’un organe public indépendant de la police et de la gendarmerie pour enquêter sur les plaintes déposées suite à des violences des forces de l’ordre ;
• la mise en place immédiate d’une enquête parlementaire sur la gestion du maintien de l’ordre lors des mobilisations sociales.

Pas de conquêtes sociales sans libertés syndicales !

Exprimons-nous, Jeudi 27 Février 2020

Rassemblement –16H30– Esplanade de la Mairie à Montceau

Les deux catastrophes industrielles d’Eolane et de Konekranes sont aux premiers rangs de la répression tueuse d’emplois, avec absence de visions industrielles et en montrant la porte de la sortie à plusieurs centaines de travailleurs-ses. C’est insupportable !
Dans le même temps, chez Leclerc à Montceau, les « licenciements sont (…) » !

7 commentaires :

  1. Et la réforme des allocations chômage qui a déjà commencé et se conclura le 01/04/2020 ne devrait-elle pas être intégrée à vos revendications ?
    Voir par exemple https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/allocations-chomage-ce-qui-va-changer-au-1er-avril-2020-7800124881 , et probablement d’autres liens plus pertinents.
    Les chômeurs qui vont se faire gruger avec des baisses conséquentes de leurs revenus pourraient éventuellement rejoindre vos rangs !

  2. Arrêtez de porter de l’intérêt a ces personnes tueuses d’entreprises!!! La CGT tue les commerces et entreprises au détriment des gens qui ont simplement envie de travailler
    Pourquoi ne font ils pas chefs d’entreprises? A leur compte il serait bien non?

    • @ Titou :
      « … tue les … entreprises au détriment des gens qui ont simplement envie de travailler » :
      Comme les gamins de 8 à 12 ans qui n’avaient ( selon vous) comme seul rêve que de travailler dans la mine, plutôt que de faire des études et d’avoir un emploi décent ?
      Heureusement qu’il y a eu quelques (modestes) avancées, et que vos idées aient reculées !

      • Oui et avant la télé était en noir et blanc aussi !!!! Il faut vivre avec son temps
        Tout le monde sait que la CGT est contre tous les patrons et contre tout quoique que ce soit….
        De toute façon même si ça va et bien la CGT dira que non, il y aura toujours à redire
        Le point positif est que ce syndicat n’est plus suivi donc moins d’adhérents

      • Bernard,
        Vous jugez une autre époque avec vos critère d’aujourd’hui. C’est tout simplement nul et non avenu.
        Mon arrière grand père étaient de ceux la. Et j’ai toujours entendu dire ma grand mère, que c’est le travail à la mine et dès le plus jeune age qui avait sauvé mon arrière grand père et ses proches de la disette et même de la famine.
        A cette époque, la disette sévissait pour une bonne partie de la population en servage ! Alors faire travailler les enfants à la mine, à cette époque c’était un progrés économique, les sauver d’une mort certaine à un jeune âge et permettre à la famille de se projeter dans le futur avec un revenu, un toi, un status social.

  3. Estelle allez voir le personnel d ‘Eloane et Konecranes voir même celui de Michelin la Roche- sur- Yon , et à tous ces gens dites leur leur bien que la France se porte bien hein ??? ok?

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