Sur le site du Creusot, Framatome va relocaliser la fabrication des internes de cuve des réacteurs nucléaires, un investissement de 100 M € et 100 emplois à la clé. C’est l’annonce qu’est venue confirmer Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique ce vendredi matin.
A peine plus d’un an après le discours fondateur sur le nucléaire du président de la République à Belfort, « nous renouons avec l’esprit des bâtisseurs », déclare Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique dans l’enceinte même de Framatome au Creusot.
Aujourd’hui le nucléaire et Framatome, filiale de EDF, en particulier vont bien. Le P-D.G., Bernard Fontana, le dit, « nous sommes un chaudiériste nucléaire qui réalise 4.1 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Nous intervenons sur 450 réacteurs dans le monde. Nous avons un carnet de commandes de 12 milliards d’euros » annonce-t-il.
La visite des forges de Framatome donne une idées des impressionnantes installations sur le site creusotin. C’est la sortie d’une pièce en inox chauffée à 1200 degrés qui passe ensuite sous une presse de 9000 tonnes.
La bonne nouvelle qu’est venue confirmer la ministre, au-delà de la relance de la filière nucléaire pour atteindre la neutralité carbone en 2050, c’est la relocalisation de la fabrication des internes de cuve en inox des réacteurs nucléaires. Fabrication qui se faisait en Europe de l’Est. « C’est un investissement de100 millions d’euros et 100 emplois à la clé » précise Agnès Pannier-Runacher, le visage très souriant.
100 000 postes dans les dix ans
Quand bien même est prévue en France la construction de six nouveaux réacteurs, aussi faut-il faire voter le projet de loi pour accélérer ces constructions et prolonger les anciens.
« 2023 sera sans doute l’année de l’atome en France. Le projet du nucléaire est le plus important depuis le début du siècle. Nous mettons le paquet, 2 milliards d’euros sur l’investissement et les compétences. Le rebond de notre parc nucléaire est indispensable », déclare la ministre.
Le recrutement, « nous aurons besoin de 100 000 postes dans les dix ans » dit-elle, il passe par des filières comme les élèves alternants en BTS du lycée Léon Blum du Creusot qu’elle a rencontrés. C’est également les bourses d’études universitaires dans le métier du nucléaire. « Si j’avais 20 ans, je me ferais une joie de travailler dans le nucléaire, car c’est une perspective de carrière qui donne un sens et contribue à lutter contre le réchauffement climatique. Construite un réacteur, c’est 15 ans, le faire fonctionner, c’est 60 ans ».
Vu sous cet angle, le nucléaire n’est pas prêt de s’éteindre.
Jean Bernard
100 000 postes pour la filière nucléaire, peut on lire…100 postes au Creusot. C’est toujours ça mais je trouve que cela ne représente que 1/1 000.
Quoi de neuf docteur ?
Sans pitié !
Nous ne sommes déjà pas au mieux de notre euphorie ! Ca s’appelle « en ajouter une louche » , et plutôt généreuse . Merci quand même , Curieux , de mettre les points sur les i , dans ce concert de satisfecit .
Vidéo à voir absolument , et jusqu’au bout .
S’il en reste un peu, il y a de la place à la Saule dans les anciens bâtiments Konecranes car on a l’impression que le projet Gaussin a fait pshiiit , vue le désert que c’est 1 an après les annonces dans la presse ( 150 embauches….)
Très bonne nouvelle,un espoir pour notre bassin….mais je peux m empêcher de constater que de nombreux présents à cette présentation sont les mêmes qui ont soutenus l arrêt du développement du nucleaire civil en France ….ceux la qui ont participé de près ou de loin au démantèlement d une partie de cette filière……il serait intéressant de connaître le coût de ce massacre en FRANCE depuis 30 ans……..Le chiffre doit être démentiel…..!!!! Peut être que le chiffre de 100 millions affiche aujourd hui pour l investissement serait certainement ridicule par rapport à l argent dilapide……tout ça pour des arrangements électoraux que ceux présents sur les photos ont bien profités…….
Absolument !
Et bien, voila des emplois.
Bravo au Creusot , et concernant la comparaison avec le bassin de Montceau et ses bâtiments vides ….
Peut être que les Montceliens pourraient se oser la question que l’image permanente d’un foyer de GJ et de CGtistes ne favorise pas trop les entreprises à investir dans ce secteur !!!
Très Juste GG, je l’avais indiqué à l’époque lors de leur rassemblement national à montceau !
Très mauvaise image, Montceau est connu pour sa concentration de radicaux de gauche ! Et pour sa désertification….
Je serais chef d’entreprise, je ne prendrais pas le risque 😉
Bravo au Creusot….