Coronavirus – Plus de 10 000 tests en huit jours, 96 cas positifs en Bourgogne Franche Comté

Le retour des habitudes sociales ne doit pas faire oublier que le virus est toujours présent sur le territoire régional. L’ARS Bourgogne-Franche-Comté rappelle l’indispensable prudence pour se protéger et protéger ses proches, plus particulièrement les plus fragiles.

Ce 5 juin, les établissements de santé de Bourgogne-Franche-Comté prennent en charge 328 patients atteints de formes graves du coronavirus, dont 25 personnes dans les services de réanimation.

1 022 décès sont à déplorer dans ces établissements sanitaires, 667 dans les établissements médico-sociaux suivant les données épidémiologiques de Santé publique France ;

3 591 sorties d’hospitalisation sont par ailleurs répertoriées.

Le très net reflux de l’épidémie en milieu hospitalier se combine à une dynamique du dépistage observé dans tous les territoires.

Au cours des 7 derniers jours, plus de 10 000 résultats de tests de dépistages ont ainsi été enregistrés dans tous les départements, moins d’une centaine étant positifs.

Département Nb de résultats

de tests du 29 mai au 4 juin

Nb de résultats positifs

du 29 mai au 4 juin

Côte d’or 1 465 11
Doubs 1 750 19
Jura 414 2
Nièvre 716 6
Haute-Saône 938 7
Saône-et-Loire 1 992 12
Yonne 2 298 29
Terr. de Belfort 619 10
Total région BFC 10 192 96

Sur la même période, plus de 450 personnes, patients ou contacts, ont été invitées à respecter des consignes d’isolement pour casser les chaînes de transmission du virus.

 

Une trentaine de situations sous surveillance

Environ 160 signalements de situations en collectivités ou toute autre forme de regroupements de cas ont été opérés auprès de l’ARS depuis la sortie du confinement, issus de tous les départements de la région.

30 signaux restent actifs et en cours d’investigation, mais aucun n’est identifié comme préoccupant par l’Agence Régionale de Santé.

Ils concernent majoritairement des établissements sanitaires, sociaux ou médico-sociaux (une vingtaine) ; 10 autres concernant le milieu scolaire, professionnel ou familial élargi.

La moyenne des hospitalisations pour Covid-19 s’établit ces derniers jours à 3 entrées par jour ; aucune nouvelle entrée n’étant observée en réanimation.

 

Au cas par cas

Pour autant, le virus est toujours là, avec son potentiel de dangerosité.

Le premier week-end de cette nouvelle phase de déconfinement ne doit pas signer un relâchement des comportements individuels et collectifs :

  • Pour le plus grand nombre et tous les jours, ces réflexes restent les mesures barrières, la distanciation physique d’un mètre, le port du masque lorsque cette distance ne peut être respectée ;
  • En cas de signes évocateurs de la maladie (fièvre, toux, perte brutale de goût et de l’odorat…), l’ARS rappelle l’importance de contacter sans délai son médecin traitant ou un médecin de permanence (et de composer le 15 face à des symptômes graves comme des difficultés respiratoires).
  • S’agissant des plus fragiles, l’exigence de prudence est encore plus forte, tout en se conciliant avec le respect du libre-choix des personnes désirant voir leurs proches.

De nouvelles recommandations nationales s’appliquent à compter de ce 5 juin dans les établissements hébergeant des personnes âgées.

Les EHPAD dont la situation sanitaire le permet, sont invités à assurer une reprise des visites des proches.

Cette reprise doit être adaptée au cas par cas et il revient aux directions de chaque établissement d’en définir les modalités, en fonction de l’appréciation du contexte.

Les consignes applicables sont par ailleurs allégées (sont désormais autorisées les visites de plus de deux personnes à la fois lorsque la visite n’est pas faite dans la chambre ; les visites en chambre de deux personnes à la fois maximum et, lorsque les conditions de sécurité le permettent, les visites de mineurs, à la condition qu’ils puissent porter un masque).

Un respect strict des consignes de sécurité sanitaire reste exigé : les personnes âgées, tout particulièrement lorsque leur état de santé est fragilisé, sont les plus à risque de développer une forme grave de Covid-19.

Un commentaire :

  1. C’est bien ce que je craignais, on ne regarde que le côté négatif des choses. J’ai peur que tant qu’il y aura un seul cas, les restrictions de nos comportements seront toujours de mise. Or, désormais, il y a plus de risque de périr d’un accident de voiture que du Covid. Alors, vite, interdisons la circulation en voiture par principe de précaution ( je caricature volontairement).

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