La boxe est un art en raison de son histoire, de ses règles codifiées et de la discipline qu’elle exige, autant physiquement que mentalement. Ce n’est pas un simple affrontement brutal, la boxe demande une grande intelligence de combat, de la stratégie, du timing, une lecture du jeu adverse, autant de qualités associées à un art noble.
Quand on a dit ça, encore faut il passer de la théorie à la pratique et les bases, les bonnes, s’apprennent très jeune en boxe éducative. Il ne s’agit pas de frapper comme un sourd son adversaire mais de le toucher on pourrait dire avec délicatesse, avec dextérité. C’est de l’art, ne l’oublions pas. C’est toute une technique que d’envoyer une droite, un crochet, un uppercut, esquisser, se déplacer léger comme une plume sur le ring.
De la boxe éducative, il en a été question samedi à la salle des fêtes de Pouilloux où le club local organisait 20 assauts avec la participation des clubs de Lons-le-Saunier, Dijon USCD, Saint-Trivier-de-Courtes (01), Chalon-sur-Saône, le Ring Montcellien et le Fight Club, Dole et bien évidemment le Boxing club Pouilloux qui présentait onze boxeurs qui connurent des fortunes diverses, un peu plus de défaites que de victoires.
J.B.
