Barème kilométrique – Le coup de pompe pour les plus défavorisés

Communiqué de la CGT du bassin montcellien.

Revalorisation du « barème kilométrique » :

une mesure très ciblée

Face à la hausse des prix du carburant, le premier ministre a annoncé la revalorisation du barème des frais kilométriques. Une mesure qui n’aidera pas les plus pauvres.
Le barème kilométrique sera revalorisé de 10% pour l’imposition des revenus de l’année 2021.
Deux jours avant la mobilisation intersyndicale sur les salaires et l’emploi du 27 janvier, Jean Castex annonçait cette mesure rapide, qui ne nécessite pas de passer par le vote d’une loi.
Le barème kilométrique est une option que peuvent choisir les salarié·es imposables qui se servent de leur véhicule personnel pour aller travailler.
Pour déterminer leur revenu annuel imposable, ils déclarent leurs frais réels de déplacement. Sans cette option, l’administration fiscale applique à tous les salarié·es une déduction forfaitaire de 10 %. Cette déclaration dite « au réel » est avantageuse seulement pour ceux qui roulent beaucoup.
Cette revalorisation ciblée ne bénéficiera donc qu’à une partie des foyers fiscaux.
D’après les estimations gouvernementales, ce sont environ 2,5 millions de foyers qui pourront espérer réduire le montant de leurs impôts de 150 euros en moyenne.
La CGT déplore que cette mesure ne s’adresse pas aux plus modestes. La moitié des Français qui sont non-imposables n’en bénéficieront pas. Pourtant ils ont la même note lorsqu’ils passent à la pompe. On attend maintenant que le patronat se mette à la hauteur.
Le barème kilométrique revalorisé doit en effet servir de « référence pour la fixation du montant des indemnités forfaitaires kilométriques versées par les employeurs à leurs salariés qui utilisent leur véhicule personnel pour des déplacements professionnels » a précisé le ministère de Finances.
La revalorisation des indemnités kilométriques est une revendication importante dans plusieurs secteurs d’activité, comme par exemple l’aide à domicile.
Afin d’améliorer le pouvoir d’achat des salarié·es, la CGT propose des mesures qui permettent à des millions de personnes de vivre dignement.
Elle demande l’augmentation du SMIC à 2000 euros, ainsi que l’augmentation des minima sociaux.
Enfin, elle préfère des augmentations de salaires aux primes individuelles qui créent de gros écarts entre salarié·es.

Un commentaire :

  1. Mon fils est apprenti il fait 90km aller/retour par jour pour se rendre chez son « employeur » il ne touche qu’un petit pourcentage du smic, il n’a droit à rien à part les fameux 100€ que l’on a jeté aux « gueux » pour qu’ils la ferment ! A l’époque le gouvernement avait aussi trouvé judicieux de lui retirer 5€ par mois sur ses APL car ils pouvaient « se débrouiller seul » contrairement aux parasites qui prennent ce genres de décisions ! Il se ruine en taxes d’essence pour que président, ministres, députés, sénateurs etc… N’aient pas, eux, à faire d’efforts financiers et maintenir leurs avantages ! Encore merci ! J’espère qu’ils se protègent aussi contre le système des retraites qu’ils imposent aux autres…

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