Attaque du loup – Josiane Corneloup demande davantage de moyens pour traquer le prédateur

Ils sont revenus bredouilles. Malgré une battue commencée peu après midi ce dimanche 1er novembre, la centaine de rabatteurs dont une trentaine de chasseurs et lieutenants de louveterie, le loup est resté introuvable du côté de Baron.

A Baron où dans la nuit, le prédateur est à l’origine d’un carnage avec pas moins 14 brebis à son actif. C’est un assoiffé, un tueur. Voilà pourquoi le ministère de la Transition Ecologique a donné son accord de l’abattre ou plus exactement, effectuer un tir de prélèvement. Un arrêté le permet jusqu’au 8 novembre prochain sur 37 communes.

Ce dimanche à Baron, petit village situé entre Charolles et Génelard, les éleveurs ovins venus prêter main forte aux louvetiers ont pu une nouvelle fois échanger à Josiane Corneloup, députée qui le 6 octobre dernier a interpellé le gouvernement sur les attaques répétées du loup dans sa région.

« Dès que j’ai été au courant de cette attaque à Baron, j’ai alerté le préfet » dit-elle aux éleveurs réunis dans la cour de David Lacour devant les 14 brebis mortes alignées. « C’est de la barbarie » prononce-t-elle.

David Lacour lui, est exaspéré. « Mais vous vous rendez-compte, une brebis est arrivée dans la cour avec les poumons à l’air ». Ses nerfs lâchent et se met à pleurer.

Une caméra thermique, une lunette à vision nocturne

qui d’adaptent sur le fusil, c’est 6000 €

Jusqu’ici, il avait tout fait bien avec ses brebis. « Trois mois qu’elles étaient confinées à la bergerie depuis la première attaque. Alors depuis 15 jours, elles sont au pré pour manger, les réserves de nourriture sont épuisées. Et une brebis qui est pleine, elle a besoin d’être au grand air ». Sur un cheptel de 250 animaux « inscrits », « seulement une centaine va faire des agneaux étant donné les circonstances ».

Des filets électrifiés, il en a, pas assez pour protéger ses animaux. En plus, c’est très compliqué avec les bocages charolais. Impossible de réunir tout le troupeau en un seul endroit.

Même tuer le loup est complexe. Il sort essentiellement la nuit et malgré les rondes des louvetiers, difficile de le localiser. Certains affirment l’avoir vu, le plus souvent une ombre. Le loup n’y met pas de la bonne volonté. « C’est un animal intelligent » rappelle un lieutenant de louveterie. Il navigue sur une territoire d’environ 60 000 hectares.

La nuit pour traquer la « bête » il faut être équipé en conséquence. « Les louvetiers disposent de trois caméras thermiques, « c’est insuffisant, il en faudrait le double » précise Josiane Corneloup. De caméras mais également de lunettes à vision nocturne. L’ensemble, avec le fusil adapté vaut dans les 6000 €.

« Au préfet, j’a demandé davantage d’autorisations de tirer et du matériel » déclare la députée aux éleveurs. « Ce qui est terrible, c’est de voir la détresse des gens comme nous » gronde un des leurs.

« Mais qu’on nous donne le droit de le tuer quand on le voit » avance encore un autre.

« On nous dit que les éleveurs doivent s’habituer au loup, mais qu’on nous dise comment ? » s’interroge Josiane Corneloup.

Le loup est passé à Baron. Où va-t-il réapparaître ?

Jean Bernard

7 commentaires :

  1. et si ce n’était pas un loup ? quelqu’un a envisagé que ce pourrait être encore un débile d’humain ?

    • avez déjà vous couru après un mouton pour essayer de l’attraper ? il n’y a pas de trace de balles donc il n’y a pas usage d’arme.
      Des moutons affolés courent dans tous les sens et même si vous en attrapez un, je vous souhaite bien du courage pour en attraper un second.

    • Je suis d accord 2 ou 3 personnes déranger mentalement peuvent tout à fait commettre ce genre de débilités…ils attrapait les chevaux pendant un temps ils peuvent parfaitement faire pareil avec des moutons

      • Il impossible pour un humain d’attraper un ou plusieur mouton , le mouton plus on court d’après plus il court le seul moyen de l’attraper pour un humain c’est d’en être l’éleveur, le mouton vient qu’avec de la graine qu’il connaît, la vue l’attaque aux vues des photos c’est le loup donc arrêter de trouver des autres excuses .
        Pour les chevaux oui ce sont bien des debille qui on fait le couq est des fins connaisseurs.

  2. Je me pose une question, cette centaine de personnes avaient-elles toutes leur attestation de déplacement, étaient-elles dans le périmètre de 1 kilomètre dans lequel tout le monde est cantonné ?
    Portaient -elles toutes un masque, d’ailleurs, un rassemblement de 100 personnes, est-ce légal ?
    Et madame la député, peut-elle aller librement sur le territoire ?
    Pendant que moi, je ne peux pas faire quelques kilomètres pour prendre l’air, d’autres personnes ont tous les droits, est-ce cela l’égalité ?
    Se promener sur des sentiers, loin de la foule, loin du COVID, c’est illégal, par contre s’entasser dans une grande surface, c’est permis, se rassembler pour participer à une battue, c’est autorisé.
    On se croirait revenu au temps de la police de Vichy, il faut montrer son laisser-passer, son « ausweis », pour se déplacer.
    Quelle époque vivons-nous ?

  3. Ma pauvre lili ou va ton avec des gens comme vous ? commentaire lamentable, mélanger des gens qui travaillent dur avec les grandes surfaces , ses animaux sont leur gagne pain quand à la députée elle est dans son rôle que n’aurait on entendu si elle ne c’était pas déplacée, une question ,, vous avez connue la police de vichy ? alors arrêtez de tout melanger

  4. affligeant de lire les commentaires de ces inconscients qui ne veulent pas admettre la culpabilité pratiquement incontestable du ou des loups sous le masque de l’anonymat .Ayez le courage de dévoiler au moins votre profession !!!! les éleveurs de moutons vivent chichement du travail de cette production , ils ne se satisfont pas d’adhérer a une association de défense du loup . Ils n’élèvent pas leurs animaux pour les voir massacrer pas ces carnivores parfaitement inutiles dans notre département

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