Ce lundi après-midi, non loin de Charolles, dans la commune de Vaudebarrier, le thermomètre affiche 36 degrés. Dans les prés, tout est jaune, pas un seul brin d’herbe vert n’est visible. Trois ans que les agriculteurs souffrent de la sécheresse et tout indique qu’il en sera de même dans les années à venir. Le climat se dérègle, c’est incontestable.
Ce problème, le président du conseil départemental, André Accary, en visite dans l’exploitation de Benoît Bernigaud, veut le prendre à bras le corps et ne pas ajouter un pansement à l’urgence de la situation.
Déjà, il faut savoir que le Département, en 2018 avait voté un plan de financement de 13 M€ et 1300 agriculteurs avaient bénéficié d’un prêt sur l’honneur à raison de 10 000 € par exploitation pour nourrir le bétail. « En 2019, nous avons repoussé l’échéance d’un an » indique André Accary.
Benoît Bernigaud exploite 143 hectares et compte 258 bovins et 22 ovins. Depuis juin, le ruisseau qui coule derrière ses bâtiments à Vaudebarrier est à sec. « Alors je vais puiser de l’eau à la rivière et je me branche sur l’eau potable que je paie ». Il explique aussi que son grand-père, dans les années 50 a fait installer une cuve enterrée pour récupérer l’eau de pluie. « La cuve est malheureusement vide en ce moment ». Mais l’idée est là.
Et celle du président Accary est simple. « Même si tous les ans il tombe la même quantité d’eau, elle est mal répartie » rappelle Jean-Jacques Lahaye de la chambre d’agriculture, cette eau, il faut désormais la stocker. « C’est le volet réserve d’eau du plan environnement voté en juin » précise André Accary.
Toute la filière agricole, élevage, céréalier, viticole et maraîcher pourra bénéficier d’un financement à 80% pour un maximum de 60 000 € d’achats de réservoirs d’eau. « Nous allons dégager 1 M€ pour soutenir ces investissements » précise encore le président.
Les particuliers ne sont pas oubliés, ils bénéficient déjà d’une aide de 500 €, « elle est doublée » reprend le président.
Il est donc important que les agriculteurs et les particuliers puissent s’équiper de réservoirs d’ici la fin de l’année pour utiliser cette eau quand le besoin s’en fera sentir en 2021.
En cette période, une vache consomme en moyenne 100 litres d’eau par jour. « J’ai besoin de 10 000 litres par semaine » souligne Benoît Bernigaud.
« Nous devons donc anticiper la récupération d’eau, c’est un état d’esprit » admet Accary. « Voir des animaux qui ont soif, il n’y a rien de pire pour un éleveur » avoue Jean-Jacques Lahaye.
Le Département qui compte sur le soutien des députés européens Arnaud Danjeau et Jérémy Decerle, n’est pas le seul à venir en aide aux agriculteurs. La communauté urbaine Creusot Montceau, par exemple, a également mis en place une aide similaire dont se réjouit André Accary.
Il est donc temps aux agriculteurs de s’équiper de citernes souples, entre autres, et attendre les pluies d’hiver pour mieux appréhender la prochaine sécheresse. Aux particuliers aussi de se procurer le kit hydro conome, notamment.
Jean Bernard
C’est pas quand le caca est dans la culotte qu’on sert les fesses ! Le stockage de l’eau devrait être automatique depuis plusieurs années via des citernes et autres bassins, même les maisons individuelles devraient être construites avec des récupérateurs d’eau enterrés. Mais on s’en rappelle juste après l’hiver et on oublie à nouveau l’été passé.
Vous avez confondu le verbe serrer avec le verbe servir ; s’agissant de fesses et de caca, c’est emmerdant.
autant pour moi, c’est bien d’avoir un prof de Français à la retraite pour récupérer les chutes et l’écriture intuitive de nos téléphones qui ne nous aide pas beaucoup non plus dans notre diffusion.
Je ne suis pas prof de français, mais juste un prolo qui a appris à parler et à écrire sa langue maternelle à peu près bien et à qui on a donné une paire de bleus et une caisse à outils à 16 ans. Ça lui a laissé du temps pour s’instruire et pour réfléchir… différemment.
Connaissez-vous Bescherelle et Grévisse. Ils étaient mes livres de chevet avec Salaire, prix et profit du camarade Karl.
À l’origine, on n’écrit pas « autant pour moi », mais « au temps pour moi ».
http://www.linternaute.fr/expression/langue-francaise/6622/au-temps-pour-moi/#:~:text=L'expression%20est%20issue%20du,On%20leur%20pardonnera%20cette%20erreur.
Vous êtes formidable ! mais c’est totalement hors sujet concernant la sécheresse, concentrez-vous sur le fond plutôt que de dissoudre le problème avec des interventions inutiles. Encore une fois les portables intègrent intuitivement les mots écrits ou dictés, ce qui engendre ce genres de fautes, c’est à la relecture sur l’informateur qu’on s’aperçoit du problème. Si vous n’étiez pas à la retraite vous n’auriez pas de temps à perdre avec ça, le fait d’avoir touché une caisse à outils a 16 ans ne vous donne pas le droit d’essayer de faire passer les autres pour des cons. D’ailleurs Les compétences c’est comme la confiture, moins on en a plus on l’étale… 😁 Maintenant à vous de jouer, j’ai tout dicté à mon iPhone ! 😀