Faut-il s’en émouvoir ou froncer les sourcils ? La commune de Saint-Vallier et son maire n’ont pas marquer des points, mardi soir au conseil municipal de Montceau-les-Mines sur le financement collectif pour permettre au Foyer des Jeunes Travailleurs d’acquérir la résidence Henri Malot. Même chose pour Sanvignes mais à un moindre degré.
Le sujet est arrivé dans les propos liminaires de madame maire qui pensait que suite à l’assemblée générale du FJT, « nous nous nous étions tous rangés (les quatre communes du Bassin minier) derrière la proposition que nous avions évoquée de participer financièrement et collectivement au financement dans le cadre d’un ratio ad populum ».
Pour boucler l’investissement, il manquait 300 000 €, « une somme à partager par un mode de calcul ad populum par Blanzy, Montceau-les-Mines, Sanvignes et Saint-Vallier » expliquait Marie-Claude Jarrot.
Donc Montceau devait apporter 150 000 €, Blanzy 85000 € et restait 65 000 € à partager entre Saint-Vallier et Sanvignes.
Après un nouveau calcul toujours sur la base ad populum c’est-à-dire au prorata de la population, Montceau verserait 141 390 €, Saint-Vallier 71 640 €, Blanzy 59 910 € et Sanvignes 36 060 €. Or, dans un courrier des maires de Saint-Vallier et Sanvignes, ils s’engageaient respectivement pour 35 000 € et 25 000 €, soit des sommes largement inférieures à celles prévues.
« Mais où on est ? » s’étonnait Marie-Claude Jarrot devant les conseillers municipaux montcelliens. « On parle de l’achat d’un immeuble, la résidence Henri Malot pour en faire une Résidence Habitat Jeune (FJT) ».
Ce n’est pas la première fois que la commune de Saint-Vallier ne joue pas collectif, elle a refusé le projet de centralisation qui visait à mutualiser les dispositifs de vidéoprotection de Montceau, Blanzy, Sanvignes et donc Saint-Vallier, pour des motifs techniques et budgétaires. Elle vient encore de ne pas accorder sa garantie sur le prêt sollicité par Habellis pour des travaux de réhabilitation de 152 logements alors que Habellis s’était adressée aux villes de Ciry-le-Noble, Perrecy-les-Forges, Sanvignes, Montceau et Saint-Vallier. « C’est la CUCM qui va se substituer à Saint-Vallier » précisait le maire de Montceau.
« Et dire que Saint-Vallier ce fait le chantre de la mutualisation sur le Bassin minier et de la justice sociale » reprenait Marie-Claude Jarrot.
Isabelle Louis (PS) saluait toutefois l’engagement des communes de Saint-Vallier et Sanvignes dans la participation à l’achat de la résidence Henri Malot. Ce n’était pas le moment de faire les gros yeux, surtout à Saint-Vallier, dans l’optique d’une future candidature à la législative partielle.
J.B.