GESTION DE L’HÉBERGEMENT.
DES RÉFUGIÉS ET DEMANDEURS D’ASILE :
L’État doit consulter les Maires avant toute décision.
Nos communes de province ont-elles vocation à être un exutoire à l’incapacité de l’État à gérer l’afflux des réfugiés clandestins dans notre pays ? Seront-elles condamnées à subir ce phénomène sans être jamais consultées sur ce sujet ?
Selon la version officielle, les Maires constituent l’échelon de proximité sur lequel l’État s’appuie pour prendre des décisions. Cette affirmation est hélas balayée par la pratique gouvernementale initiée par le Président de la République.
À titre d’exemple, contrairement à la tradition républicaine, c’est par la presse que nous apprenons ce jour que le Département de Saône-et-Loire deviendrait un « relais de l’accueil d’urgence » et que notre territoire devrait accueillir dans les mois à venir un certain nombre de « réfugiés ou demandeurs d’asile » qui aujourd’hui, sont hébergés en région parisienne.
Répartir en province des sans-papiers que la région parisienne n’arrive plus à gérer n’a jamais constitué une politique migratoire efficace, c’est même le signe d’une faillite complète de cette politique.
Cet oubli volontaire d’informer les Maires est coutumier de la gestion par l’État de l’accueil des réfugiés et demandeurs d’asile. À aucun moment, comme par exemple, lors du rachat du Formule 1 de Chalon-sur-Saône pour le transformer en centre d’hébergement en juillet 2017, nous n’avons été consultés par l’État sur des dossiers qui pourtant sont de nature à intéresser les Chalonnaises et les Chalonnais.
Cette situation est inadmissible et souligne, au-delà des belles paroles, le mépris que le Gouvernement a pour les réalités de terrain.
Tout décider de Paris sans associer la population revient à créer, par manque de prise en compte des réalités de notre territoire, des situations de grandes tensions.
C’est la raison pour laquelle je lance un appel solennel pour que les Maires soient entendus sur la gestion des dossiers qui impactent la population dont ils ont la charge.
Gilles PLATRET,
Maire de Chalon-sur-Saône
Si ce sujet n’était pas inquiétant pour notre département on pourrait se taper le c.l par terre. On a ce qu’on mérite avec l’élection de Macron.Moi j’ai une pensée particulière et de la tristesse pour tous les parisiens qui sont venus se réfugier dans leur résidence secondaire dans nos campagnes. Ils vont retrouver exactement ce qu’ils ont fuit à Paris. Encore une fois., pas merci patron mais merci Macron. En fait il est les deux à la fois.
Manifestement les maires devront se plier à la volonté de l’état de delocaliser les migrands des grandes villes vers les campagnes. Sous l’autorité des préfets ils ne pourront que trouver les moins mauvaises solutions pour accueillir les familles dans le respect et la tranquillité de leurs administrés. Il y a certainement des lieux propices à ces projets. Je prend pour exemple l’ancien site de Mardor sur la commune de Couches, dont le projet d’un VRF , à été abandonné par la croix rouge. Beaucoup d’argent des contribuables a été investi et il serait dommage qu’il soit perdu .
d’abord merci pour cet article, trop peu de médias parlent de ce problème majeur.
informez et le peuple manifestera (et on ne verra plus trop les balladeurs hebdomadaires aux drapeaux qui ont tous voté Macron).
dénoncez aussi les maires collabos
tous les moyens d’information du peuple sont bons, ne pas trop compter sur les grands medias qui sont tous invasionnistes aussi
C’est quoi « invasionniste » ?? C’est une autre version du grand remplacement??? Si c’est le cas, oui, vous allez vous faire grand remplacer mais pas par ceux que vous pensez…
Un grand merci à tous ceux qui ont votés Macron!
Bonsoir
Bravo MR Platret, pour le moment vous êtes le seul à réagir, vous allez encore essuyer beaucoup de critiques.
J’aimerais bien que Mme la Maire de Montceau réagisse aussi, mais là je crois que je rêve.
Ça ne risque pas !
Montceau est déjà envahi. Mais il paraît que ce sont ces personnes là qui vont contribuer au redressement de la France. Que ce sont elles l’avenir !
Moi je suis bien trop vieille, je ne saurai sans doute jamais la suite mais je suis très très inquiète pour mes petits enfants.
Je commence à comprendre le peu d’envie pour eux d’avoir des enfants.
Et quand je vois le centre ville désert un mardi après-midi je ne peux m’empêcher de repenser aux trottoirs noirs de monde de mon enfance.
Je sais qu’il ne faut pas vivre dans le passé mais j’ai beau regarder devant moi je ne vois rien.
tout à fait d’accord avec vous Alice. madame la maire a retourné sa veste dans tous les sens du terme. moi aussi je suis très inquiète pour mes petits-enfants. moi par contre je repense souvent au passé qui était bien meilleur sans le modernisme en tout point de vue.