Réforme des retraites – A l’ACO, ils ont foi en l’intersyndicale

Le gouvernement d’Elisabeth Borne a décidé le 16 mars d’engager sa responsabilité sur le projet de réforme des retraites en recourant à l’article 49.3 de la Constitution. Il a donc choisi de ne pas soumettre son projet de loi au vote des députés. Le gouvernement s’expose ainsi au vote d’une motion de censure concernant l’ensemble de sa politique et risque d’être poussé à la démission.
Par cette décision, le gouvernement montre son refus d’écouter la voix des millions de travailleuses et de travailleurs qui sont descendus dans la rue à huit reprises depuis le 19 janvier, à l’initiative d’une intersyndicale dont l’unité n’a jamais été remise en cause. Beaucoup de collectifs et d’associations de travailleurs, de précaires, de femmes et de jeunes ont aussi rejoint ce
mouvement. Le gouvernement prend le risque de fragiliser notre démocratie en privant l’Assemblée nationale d’un vote sur un projet de loi important pour l’avenir de notre société.
De nombreux membres de l’Action Catholique Ouvrière ont participé partout en France aux manifestations ainsi qu’aux débats de proximité organisés sur le thème des retraites ces dernières semaines. Beaucoup sont concernés par les questions de pénibilité, de carrières longues, de précarité, de discriminations.
C’est pourquoi, l’ACO continue de soutenir le mouvement social initié par l’intersyndicale contre le report de l’âge de la retraite à 64 ans et le report à 43 annuités de cotisation pour accéder à la retraite à taux plein. Elle appelle à participer partout en France à la manifestation du jeudi 23 mars 2023 aux côtés de l’intersyndicale. L’Action Catholique Ouvrière appelle à toute forme de soutien et de solidarité vis à vis des personnes engagées dans ce mouvement.
Enfin, l’ACO appelle à poursuivre l’engagement collectif dans nos lieux de vie et à partager les signes d’espérance. Dans la Parole et la Vie du Christ, les militants de l’ACO puisent toujours des raisons d’espérer et d’agir pour un monde plus juste et
solidaire : « Heureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés »
(Mt 5, 3-12).

 

9 commentaires :

  1. Les seuls qui ont pris des risques sont ceux qui ont voté pour ce personnage ! Vous l’avez choisi en connaissance de cause… Vous étiez contre le chômage, contre l’hôpital, contre les vieux, contre le pouvoir d’achat, contre les retraites, vous vouliez engraisser le PDG de Total et plus pouvoir payer vos factures d’énergies ?! Ben voilà c’est fait ! assumez et souffrez maintenant !! Je me marre bien en attendant !

  2. Bizarrement les personnes que vous ciblez ne répondent jamais. Que ce soit ici ou sur d’autres commentaires evoquant le même sujet. Une preuve qu’ils ne veulent pas assumer leur choix de vote et surtout la consigne de vote qu’ils ont donné avant le second tour de la présidentielle. Il y a certainement un mot qui résume cette attitude mais n’est ce pas risqué de le prononcé ici ?

    • si si elles répondent, encore faut-il les entendre

      Parce que vos analyses sont fausses et archi-fausses. Voter ne se résume pas à blanc ou noir. Gouverner non plus. C’est 10 dimensions, de la perspective et de la couleur qu’il faut savoir regarder et appréhender.

  3. Ça serait pas plus mal si on ne mêlait pas la religion aux combats politiques !
    Sinon, après on va avoir un communiqué de l’Action Musulmane Ouvrière, l’Action Bouddhiste Ouvrière, l’Action Scientologue Ouvrière, Action du Temple Solaire Ouvrier, …
    Quant à Franck (« Je me marre bien en attendant « ), marrez-vous, mais Marine Le Pen, on n’en veut pas, et on n’a pas voté Micron pour autant !
    Mais soyez content : Elle a dû gagner quelques points suite aux actions imbéciles du gouvernement, et la prochaine fois pourrait bien être la bonne ! ☹

    • Alors si vous n’avez voté ni le Pen ni Macron ?? Le voté blanc n’est pas mieux vous avez facilité Macron !!!! Et voilà

      • L'inverse est tout autant possible

        Le vote blanc est un vote tiers qui n’a aucune incidence sur les deux forces en présence puisque non décompté. Seul le nombre de bulletins pour les deux candidats compte. Celle ou celui qui obtient le plus de bulletins est mathématiquement déclaré « vainqueur ».
        Et l’intention n’est pas l’action, le « blanc » ne désigne rien d’autre qu’une incertitude.
        Dans un certain pays d’Amérique Centrale (je crois me souvenir), on compte les votes blancs. Si ils sont « vainqueurs », les candidats n’ont pas le droit de se représenter, on les change et on recommence. Dans notre pays où les « champions » (désignés) sont prioritaires, ce n’est pas demain la veille que nous emploierons cette méthode qui donne vraiment la parole au peuple.

        • Cela évite d’avoir à prendre ses responsabilités.

          Le candidat idéal n’existe pas, on vote toujours par défaut, pour celui qui est le moins loin de ses idées et de ses principes.

          Mais bon le français exige ….. et si il n’obtient pas la becquée, il fait un caprice …

    • Vous vouliez pas Paul, vous vouliez pas Pierre… Concernant ceux que vous ne vouliez absolument pas ils auraient fait quoi de pire que celui qu’on a aujourd’hui ? J’ai compris que vous vouliez la destruction du pays, vous l’avez ! Je me marre toujours !

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