Mouvement national – Les polices municipales en grève à Montceau aussi

 

 

Ce samedi matin, les habitués du marché de Montceau-les-Mines ont été quelque peu surpris par les banderoles bien visibles sur la façade des locaux de la police municipale locale.

Pas de rassemblement sur le parvis de l’hôtel de ville mais des agents de la police municipale en grève pour la journée à l’appel de la majorité des syndicats au plan national. Cet après-midi, les grévistes doivent se rassembler devant toutes les préfectures de région.

Les policiers municipaux sont donc mobilisés « pour obtenir une meilleure reconnaissance et une revalorisation des salaires » explique Stéphane Fel, chef de la police municipale de Montceau-les-Mines. Les huit policiers municipaux sont donc en grève mais ils assurent leur service comme le font les « blouses blanches » en pareil cas dans les hôpitaux.

Ce mouvement national qui concerne 26 000 policiers municipaux a pour but aussi de « provoquer un choc de confiance en cohérence avec nos missions » souligne Stéphane Fel. « Nous ne voulons pas être considérés comme une force low cost alors qu’on nous en demande toujours plus sans pouvoir assumer sur le terrain ».

Des exemples, les policiers municipaux, même si certains sont armés  _ ils le seront très prochainement à Montceau _, ne peuvent pas contrôler les identités, faire voler un drone sur une manifestation, ouvrir un coffre de voiture (sur réquisition du parquet). « Nous ne pouvons pas le faire », précise le chef. « Et pourtant, « la police municipale fabrique de la sécurité en coproduction avec la police nationale ».

Les missions de la police municipale ont beaucoup évolué et interviennent en complément de la nationale. Mais la reconnaissance est loin d’être identique, sur les salaires également. « Nous voudrions passer en catégorie active au même titre que les sapeurs-pompiers » indique Stéphane Fel.

Les policiers municipaux demandent aussi une prime de risque de 25% du salaire (elle est de 20% à Montceau), que cette prime soit intégrée dans le calcul de la pension de retraite. « Un policier municipal après 30 ans de service part avec 900 € par mois » fait-il savoir. Aure demande, une bonification tous les cinq ans au cours de la carrière comme dans la police nationale.

En ce samedi 3 février 2024, les policiers municipaux défendent leurs droits. Ils en ont le droit.

 

J.B.

5 commentaires :

  1. comme beaucoup dans le privé 43 ans de travail et 800 euros de retraite et personne pour nous plaindre

  2. Et oui.il faut une police municipale aussi solide et avec les mêmes droit que la police nationale. Il faut protéger les citoyens et arrêter de faire des économie et du blabla. La sécurité de nos citoyens est la base dune société civilisée.

    J’espère que vous obtiendrez ce que vous demandez et surtout que vous puissiez faire votre travail .

  3. C est une blague ?

  4. Mais de toute façon, municipale ou nationale, quel pouvoir et quel moyen ont ils pour réprimer toutes les incivilités commises par on sait qui , Ah si pour dresser PV pas de problème

  5. Slurp…slurp….slurp!
    Effectivement, comme la police nationale ils sont plus là pour nous ponctionner que pour nous protéger. Il serait temps de redonner un peu de noblesse au métier de policier
    Sinon, concernant leur grève, elle est tout à fait légitime, j’espère qu’ils obtiendront ce qu’ils réclament….et que les flics municipaux ou nationaux redeviennent des policiers!

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