Montceau – Rentrée des classes : des effectifs stables mais une classe supprimée

 

Ce sacré Charlemagne qui a inventé l’école, pouvait-il imaginer que, malgré une stabilité des effectifs dans les écoles de Montceau-les-Mines, l’Education Nationale prendrait la décision de fermer une classe. Les calculs mathématiques sont d’une complexité !

 

Toujours est-il que ce lundi 4 septembre 2023 dans les écoles élémentaires et maternelles de Montceau, la rentrée des classes s’est effectuée sans aucune difficulté, le point noir étant précisément la suppression d’une classe à Jean Jaurès, décidée par la DASEN, où depuis des mois, parents d’élèves et municipalité ont multiplié les actions pour inverser la tendance.

Ce matin, effectivement, on comptait 6 élèves en moins (146 contre 152 l’an dernier) selon les chiffres fournies par Françoise Bouton, directrice du pôle éducation à la mairie. Comme l’Education Nationale s’y était engagée, un comptage a eu lieu et, de prime abord, les effectifs étant conformes aux prévisions, il serait très étonnant de rouvrir la classe initialement fermée même si la décision finale devrait être prise dans la journée.

« C’est oublié qu’à Niki de Saint Phalle (école maternelle située pas très loin de Jean Jaurès), les effectifs augmentent et vont sérieusement grimper dans les années à venir, alors il faudra rouvrir une classe à Jean Jaurès » commente désabusée Françoise Bouton.

Dans l’immédiat, à Jean Jaurès, le corps enseignant a préparé la rentrée en prenant en compte la suppression d’une classe (7 au lieu de 8). Alors pourquoi tout bouleverser alors que la moyenne d’élèves par classes se situe à 20.85…

Au niveau des écoles élémentaires (Voltaire-Rousseau, A. France – J. Verne, L. Aragon, J. Jaurès et Joséphine Baker ex-Prévert), le total se monte à 709 élèves ce 4 septembre contre 719 en 2022.

Dans les maternelles (Folon, Pompon, Saint Phalle, Satie, Baker, Bourdelle-Triolet), les effectifs augmentent de 4 élèves (448).

Au total, dans les écoles publiques, ce sont 1157 élèves qui ont fait leur rentrée (- 6).

L’école privée Les Oiseaux enregistre (maternelle et élémentaire), 291 élèves.

Le dispositif ULIS (écoles publiques et privée) fait un bond à 1448, soit 32 élèves supplémentaires.

 

J.B.

 

NDLR : les photos sont prises de dos en raison du droit à l’image.

 

 

3 commentaires :

  1. Mais qui a eu cette idée de placer les bureaux des élèves comme ça? 🤣 certains vont se prendre des torticolis… quel dans quel drôle de monde vivons nous🤐

  2. Bonjour,
    Je ne réagis que rarement par des commentaires. Une fois n’est pas coutume, je réagis à chaud.
    Effectivement, les parents d’élèves, notamment par le biais de l’association des parents d’élèves s’est fortement mobilisée contre cette fermeture de classe. Malgré un argumentaire pertinent et objectif, la Direction Départementale de l’Education Nationale a arbitré. Je rappelle que les décisions pour décider d’une fermeture se base sur deux critères : les effectifs et le niveau socio-économique des familles. Au printemps dernier, l’école Jean Jaurès figurait dans une « liste » d’écoles du département pour lesquelles un arbitrage devait avoir lieu au printemps. Donc, dans cette « liste » figurait des écoles qui avaient TOUTES un « problème » d’effectifs.
    Le couperet est tombé. Jean Jaurès ferme.
    Quand on regarde de plus près les écoles qui gardent leurs classes, l’analyse est sans appel. Le second critère, celui de la situation socio-économique des familles des élèves, entre aussi dans les arbitrages dit-on à l’Education Nationale. Sur les 9 classes conservées, 8 ont un Indice de Position Sociale (c’est le nom de l’indice utilisé par l’Education Nationale) plus haut que Jean Jaurès et pour 6 d’entre elles, cet Indice est largement supérieur à la moyenne nationale (pour Jean Jaurès, il est largement en-dessous).
    Le message est clair et limpide, on ferme là où il y a le plus de besoin.
    Dans cette affaire, ceux qui perdent ce sont nos mômes et nous les familles. Des parents se sont mobilisés et se mobiliseront encore d’une manière ou d’une autre. On perd et vous, les décideurs de l’Education Nationale, vous perdez toute notre confiance. Ce que ressentent les parents d’élèves, c’est du mépris et de la condescendance.
    Mais sachez bien une chose vous qui décidez des fermetures ou des maintiens, et ces propos n’engagent que moi, on ne baissera pas les bras. On poursuivra notre action, on continuera à proposer des activités aux familles et à appuyer financièrement les écoles parce que la confiance envers les prof, instit et leurs équipes est indéfectible.
    Parce qu’on continuera de défendre une école républicaine, égalitaire et émancipatrice. Comprenez bien cela.

  3. Je confirme Nicolas, on ne baissera pas les bras face à cette décision !
    A bon entendeur…

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