Montceau – Au Bois du Verne, l’école maternelle luit comme un brin de paille

Ce mardi 26 septembre, a été posée la première botte de paille de la nouvelle école maternelle au Bois du Verne. 3000 bottes seront nécessaires soit 60 tonnes. Un bel ouvrage écologique.

 

Alors que dans la soirée, la population venait s’informer sur le foudroyage de la cheminée et du réfrigérant sur le site Lucy III (lire par ailleurs), un événement pour le moins majeur, une odyssée toute aussi importante se déroulait quelques heures plus tôt au Bois du Verne à Montceau-les-Mines, celle de la pose de la première botte de paille de la nouvelle école maternelle qui jouxte le tout récent restaurant scolaire.

« Ici se construit l’avenir de Montceau-les-Mines » ne manque pas d’affirmer, haut et clair, madame le maire et citer Paul Valéry qui écrivait : Des tous les actes, le plus complet est celui de construire ».

 

Sur l’ancien parking de l’école élémentaire Jules Vernes, les premières fondations de l’école maternelle du BDV ont déjà vu le jour. Tout a été fait pour donner à cette construction ses lettres de noblesses en matière d’énergie positive. « Nous avons poussé très haut les curseurs » avance l’architecte. « Elle va produire plus d’énergie qu’elle ne va en consommer grâce à l’emploi de matériaux comme le bois pour l’ossature et l’isolation avec des bottes de paille », poursuit-il. 3000 bottes de paille, soit 60 tonnes, seront nécessaires, de la paille locale ou provenant de la Nièvre. Les premières bottes arriveront sur site en novembre directement de l’usine de production Isovoo de Blanzy.

Cette école maternelle de part sa conception est un modèle du genre. D’ailleurs la ville de Montceau et à travers elle, l’architecte de ce projet, a été récompensée il y a quelques jours par un Trophée des Territoires. Tout a été pensé pour que le bâtiment reste frais sans climatisation et sera chauffé par une chaudière bois et sera équipé de panneaux photovoltaïques.

Au Bois du Verne, une petite ville dans la ville, c’est une nouvelle aventure qui fait évoluer et se transformer le quartier, celle d’une « ville moderne dont les besoins et les attentes changent au fil des années » mentionne Marie-Claude Jarrot.

 

 

« A Montceau, on investit dans la modernité

et la transition écologique » (le préfet) 

 

 

En ce lieu des premières rencontres pour les enfants, d’une socialisation naissante, sont intervenus les personnels enseignants et encadrants des écoles François Pompon et Erik Satie, pour en appréhender les contours. « Cette école est le trait d’union entre le passé et l’avenir » déclare le maire.

Ce projet d’un coût de 6 115 370 € TTC est accompagné financièrement par le Département, la Région, l’Etat, l’Europe et l’Agence de l’Eau Loire Bretagne à hauteur de 44% soit 2 223 191 €.

« Ici, nous bâtissons le patrimoine de demain » place en exergue madame le maire. Un point sur lequel rebondit Yves Séguy, préfet de Saône-et-Loire, un habitué des visites à Montceau-les-Mines « car ici, il se passe des choses, les élus ont décidé d’investir dans l’avenir » et n’oublie pas de citer au passage la rénovation du complexe Jean Bouveri. « A Montceau, on investit dans la modernité et la transition écologique ».

Et pour investir, au-delà même d’une satisfaction partagée, il faut de l’argent, celui du « contribuable de la République qui, par solidarité, vous aide » dit-il en direction de Marie-Claude Jarrot et de son équipe. Un message subliminal pour le célèbre monsieur Michu ( Montceau – Le préfet et les finances de la ville, « elles ne se gèrent pas comme celles de Monsieur Michu » – L’infoRmateur de Bourgogne (linformateurdebourgogne.com)

Outre l’aspect financier, Yves Séguy se veut également pédagogue sur l’école où on apprend « à devenir des citoyens déterminés et résilients ». Il n’hésite pas non plus à glisser deux mots sur ce qui fait l’actualité, le harcèlement à l’école et la cybersécurité. « Soyons vigilants » clame-t-il. « Montrons-nous solidaires car l’école est le sanctuaire de la République ».

 

Les enfants des maternelles, eux, attendent avec impatience de mettre les pieds dans l’école de leur rêve. En septembre 2024.

 

Jean Bernard

 

 

5 commentaires :

  1. On va rire où plutôt pleurer d’ici quelques années quand ses matériaux putrescibles vont commencer à se dégrader…….. et je n’ose même pas penser au risque incendie.

  2. De toutes les façons il y a des mauvais coucheurs qui par pure idéologie n’ont que la critique bout du doigt.
    Depuis 2014 la Municipalité innove dans tous les domaines pour le bien des administrés. Chaque projet est réfléchi analysé et contrairement à certains une fois la faisabilité établie réalisé.
    Donc bravo à Mme le Maire et à son équipe pour le bien de Nos Petits

  3. C’est vrai Willy qu’il y a toujours  » des mauvais coucheurs  » , mais comme il y a aussi de très bons  » cireurs de pompes  » , ça équilibre !

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