Mont-Saint-Vincent – La fraîcheur de l’église, la chaleur de Bach au violon

 

C’est toujours une grande émotion que d’écouter Jean-Sébastien Bach, qui plus est en l’église romane de Mont-Saint-Vincent et avec le violon qui chante sous les doigts de Pierre Roland. Le violon précisément, l’un des instruments préférés de J-S. Bach, considéré comme l’un des plus grands compositeurs, juste après Mozart. Ils furent deux génies de la musique.

Pierre Roland était l’invité de l’association Passion Patrimoine. Une belle occasion d’entendre les trois partitas de Bach pour violon que les puristes ont apprécié et notamment la plus connue, la partita numéro 3 en mi majeur, bien au frais dans l’église en cette très chaude journée d’août.

Le violoniste belge, né en 1977, a voyagé pour se produire avec orchestre à Paris, en Espagne, aux Pays-Bas, en Allemagne, à Vienne, Genève, Croatie, au Brésil également, Uruguay, Argentine et Japon.

Ce lundi 14 août, Pierre Roland jouait seul comme le demandent les oeuvres de Bach.

Ces partitas sont considérés par certains interprètes comme l’Himalaya des violonistes.  Les doigtés, les coups d’archets et les nuances nécessitent une parfaite maîtrise technique. C’est d’autant plus vrai dans la partita numéro 2 en ré mineur laquelle s’achève par la monumentale Chaconne. L’oeuvre a elle seule, dure une quinzaine de minute.

La Chaconne est une pièce très difficile à jouer. Le violoniste a besoin d’une grande sensibilité, musicalité et dextérité pour lui donner toute son âme. Ecoutez-là interprétés par  Itzhak Perlman ou Yehudi Menuhin, entre autres.

Même de grands pianistes se sont appropriés la Chaconne. Un moment d’exception.

 

J.B.

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