Marigny – La marche des soupes, le froid ça revigore

Ils ont été 1100 marcheurs ce dimanche à braver le froid et le brouillard du côté de Marigny à la marche des soupes. Ils ont avalé 900 litres de potage. 

 

Ils n’ont pas gravi le Mont-Blanc, ils n’ont pas utilisé de piolet mais participé à la marche des soupes organisée par le Villajoies. Cette marche, dimanche; a été comme une véritable défi contre les éléments, presque un périple dans les Alpes.

Dès les premiers pas, on sentait l’air glacial pénétrer les vêtements, mordant la peau comme une morsure du vent de montagne. Le terrain, gelé et dur comme de la pierre, a mis à l’épreuve chaque pas. Les semelles crissaient sous le poids des marcheurs, cherchant sans cesse la stabilité sur un sol traître, prêt à faire tanguer les chevilles à tout moment. Dans un paysage givré qui ajoutait une couche de beauté glacée à l’environnement même si le brouillard enveloppait tout d’une brume épaisse, effaçant les contours du monde extérieur.

Sur les parcours, les respirations se faisaient plus lourdes, visibles dans l’air froid, comme des nuages de vapeur avec ce froid mordant. L’effort physique se mêlait à une tension constante, surveillant chaque mouvement pour ne pas glisser, pour ne pas perdre l’équilibre. On avançait prudemment, mais avec détermination, comme sur un sentier escarpé où chaque caillou gelé était une menace.

Mais au milieu de ce parcours, de cette épreuve hivernale, une promesse bien réelle attendait les marcheurs : la chaleur d’une soupe mijotée avec soin. Un trésor simple mais précieux, qui récompensait les courageux marcheurs de leur audace. Le froid n’était plus qu’un souvenir quand, enfin, les premiers bols de soupe chauffaient les mains et réchauffaient le cœur, après avoir bravé ce froid glacial de la campagne.

Les Villajoies ont confectionné 900 litres de soupe, préparé 28 terrines, 24 gâteaux au vin blanc (avec de la compote de pomme, c’est délicieux) et des grandes plaques de semoule. Du fait maison. Du chaud et encore du chaud mais également à l’heure de l’apéro, vin blanc, vin rosé et vin rouge. « On l’a bien mérité » scandait un marcheur.

Finalement, il n’aura manqué qu’un petit rayon de soleil pour découvrir la beauté des paysages de la campagne de Marigny.

 

J.B.

 

1100 marcheurs : 310 sur le 17 km, 470 sur le 13 et 320 sur le parcours de 8 km.

 

 

 

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