Inquiétudes – Deux Sanvignards et deux Essertennois coincés à Dakar où le coronavirus plane

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quatre Français, Catherine Duchamp, présidente de l’association Maïta (Essertenne), son mari Jean-Marc et deux Sanvignards, Babette et Pierre Langron, sont bloqués à Dakar. La pandémie du coronavirus s’étend à l’Afrique. Et pas de vols pour revenir en France. Et le prix des billets flambe.

L’information, dans un premier temps, nous a été communiquée par une habitante du Bassin minier qui devait la relayer notamment aux organes de presse.

Comme 38 000 Français, ils sont coincés à l’étranger en attente d’être rapatriés. Le ministre des Affaires Etrangères, Jean-Yves Le Drian, espère le rapatriement des Français d’ici une semaine.  « Dans chaque site, nos ambassadeurs se concertent de manière pragmatique pour charger les vols lorsqu’il y a des places qui sont disponibles », a précisé le ministre.

Catherine Duchamp, présidente de l’association Maïta (Essertenne) et Jean-Marc son mari, Babette et Pierre Langeron, ils habitent à Sanvignes (ils étaient notamment au dernier boeuf musical des Galipotes à la Trèche en janvier dernier), sont partis à Dakar au Sénégal dans le cadre de leur association Maïta. « Je suis en contact par mail avec Catherine, et suite à mon dernier mail leur précisant l’information du ministère des affaires étrangères via les médias, à savoir le rapatriement de tous les français à l’étranger dans une semaine maximum… » rapporte notamment notre interlocutrice, il s’avère que sur place, à Dakar, la situation est alarmante pour nos Sanvignards et Essertennois.

Nous avons contacté par mail Catherine Duchamp. Voici sa réponse :

Nous sommes deux couples de retraités venus pour une mission humanitaire. Malheureusement suite aux événements, nous n’avons pas pu faire ce qui était prévu. Nous avons donné tout le matériel médical a une association sur place qui s’occupe des enfants des rues.

Depuis nous voudrions rentrer en France mais plus d’avion. On nous a proposé un vol TAP Portugal a 1100€ sans bagages. Puis un vol Air France a 3833€ . Lundi on nous a dit qu’il y aurait 2 vols Air France un le 24 mars et un second le 25 mars. Nous sommes allés a l’aéroport dans l’espoir d’avoir un billet. Nous avons été traités comme des bestiaux, entassés sans aucune précaution, les uns contre les autres. Personne n’était protégée pendant des heures. A 19 h le guichet a ouvert pour dire que les places étaient déjà retenues. Aucune autre explication. Et c’est Air France.
Nous contactons régulièrement l’ambassade qui nous répond à chaque fois qu’ils attendent des instructions du gouvernement.
Nous entendons parler de rapatriement à la télé mais c’est faux, rien n’est fait. Maintenant c’est le couvre feu ici et nous ne pouvons même plus aller à l’aéroport.
Nous sommes inquiets à propos du virus, nous ne voudrions pas être malades ici. Mon amie Babette a été opérée du cœur et va manquer de médicaments à partir du 29.
Si vous pouvez faire quelque chose pour passer l’information et faire savoir les choses. Merci pour votre attention.
Catherine Duchamp présidente de l’association Maïta
Jean Marc Duchamp
Pierre et Babette Langeron
Leur situation n’est pas brillante. Quand pourront-ils avoir un vol pour la France ?
Jean Bernard
NDLR: les photos ont été prises à l’aéroport de Dakar.

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