Histoire – Tout savoir sur les droits des femmes

A l’occasion de ce 8 mars 2018, journée internationale pour les droits des femmes, voici un florilège de textes, de biographies, de sites à visiter.

Tout d’abord, la conférence donnée par Maryse Dumas en mars 2010 “Cent ans de lutte en France et dans le monde, pour les droits des femmes”. Elle y retraçait l’historique de cette journée du 8 mars, ses origines et son évolution. Elle y évoquait également les parcours de plusieurs personnalités marquantes telles Clara Zetkin, Marie Couette ou Madeleine Colin, les différentes formes du féminisme ainsi que la problématique syndicale, en particulier dans la CGT.
A lire dans notre fichier compilé “8_mars_2018_IHS71” ou sur le site IHS-CGT.
http://www.ihs.cgt.fr/IMG/pdf_8_mars_2010_-_CF_Maryse_Dumas.pdf

Dans l’article ”Désexuer les métiers”, Rachel Silvera, chercheuse à l’IRES et conseillère du Collectif CGT Femmes-mixité, propose des pistes pour supprimer les inégalités et commence par répondre à la question : “Que vaut le travail des femmes ?”
A lire dans notre fichier compilé “8_mars_2018_IHS71” ou dans la NVO février 2018.

Depuis 1965, les femmes peuvent ouvrir un compte en banque et exercer une activité professionnelle sans le consentement de leur mari. C’était, il y a à peine plus de cinquante ans, une étape importante de la libération des femmes mariées – une grande majorité l’était alors – dont l’infériorité légale et l’incapacité juridique avaient été consacrées cent soixante ans plus tôt par le Code Napoléon de 1804, modèle achevé d’une conception patriarcale de la famille sous l’autorité absolue du pater familias.

La deuxième moitié du XIXe siècle avait vu se développer le travail des femmes, très dur en particulier dans les usines où elles étaient encore plus mal rémunérées que les hommes. En 1907, une loi autorisait finalement les femmes mariées à disposer librement de leur salaire. Cette mesure de justice, qui nous semble aller de soi, a pourtant fait l’objet en son temps d’un long combat parlementaire. Bien que n’éliminant pas la sujétion de la femme à son époux, elle mettait la République sur la voie nouvelle de l’égalité des sexes.
Elle montre aussi, par son parcours semé d’embûches, la capacité de résistance d’un personnel politique alors purement masculin. Ainsi de la lenteur du processus législatif, qui retardera si longtemps le droit de vote des femmes, approuvé par les députés dès 1919 et toujours différé par les sénateurs, jusqu’à l’ordonnance du 21 avril 1944 prise par le gouvernement provisoire du général de Gaulle. Les débats du Conseil national de la résistance n’y seront pas pour rien…

Il aura fallu une économie en grande partie assurée par le travail des femmes en l’absence des hommes durant les deux guerres pour que la France rattrape une partie de son retard en matière d’égalité…

A ce propos, on peut relire avec profit l’article publié par la NVO en 2014 : “1914-1918 – La guerre des femmes”.
A lire dans notre fichier compilé “8_mars_2018_IHS71” ou sur le site NVO.

De fait, pour faire reconnaître leurs droits, les femmes auront dû aussi conquérir leur place dans l’organisation syndicale. C’est ce que rappelle Isabelle Avran dans un article publié dans la NVO de février 2018 : “Une histoire de conquêtes”.
A lire dans notre fichier compilé “8_mars_2018_IHS71” ou dans la NVO février 2018.

Elle y évoque, entre autres, l’engagement d’une militante majeure de notre département de Saône & Loire : Marie Guillot. Maîtresse d’école au début du XXe, pionnière du syndicalisme enseignant, féministe, pacifiste, chef de file de la minorité révolutionnaire de la CGT, élue Secrétaire générale de l’UD de Saône-et-Loire en 1921, Secrétaire générale de la Fédération de l’enseignement, Secrétaire confédérale de la CGTU.
Retrouvez la biographie détaillée de Marie Guillot, publiée par le Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement social.
A lire dans notre fichier compilé “8_mars_2018_IHS71” ou sur le site du Maitron.

L’IHS71 souhaite également à mettre en valeur le parcours d’une autre femme courageuse, opiniâtre, engagée, Julie-Victoire Daubié : première femme bachelière, en 1862. Elle n’est pas une militante syndicale à proprement parlé, mais son parcours pugnace et… révolutionnaire dans la société machiste du 19e est un exemple de ces destinées féminines exceptionnelles qui ont oeuvré à l’émancipation de la femme.
A lire dans notre fichier compilé “8_mars_2018_IHS71” ou sur le site du Musée d’école de Montceau.
https://musee-ecole-montceau-71.blogspot.fr/2017/06/lettre-aux-bachelier-daujourdhui.html#more

Bien sûr, la visite du nouveau site confédéral, “Gagner l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes”, est indispensable pour tout savoir sur le sujet :
http://www.egalite-professionnelle.cgt.fr

Tout comme la lecture de la NVO de février 2018.

Pour terminer en chanson, une vidéo diffusée il y a quelques temps par la FIDH (Fédération Internationale des Droits de l’Homme) :
https://www.youtube.com/watch?v=E56iHOFOvvQ

Pour l’IHS71
Gérard Burtin

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