Samedi soir contre Neuilly-sur-Marne, ils ont disputé leur dernière rencontre sous le maillot du FC Montceau. Le capitaine Jérémy Cretin, 36 ans et Romain Gouillat, 34 ans, respectivement 250 et 170 matches (d’après Nicolas Flèche), après le succès 2 à 0 aux Alouettes, sont repartis avec le sac sur le dos sans l’espoir de les revoir la saison prochaine.
Mais avant de remiser les crampons, les deux compères ont été ovationnés par les supporters, les joueurs et au salon VIP où ils prirent la parole. « Je voudrais insister avec Romain sur l’état d’esprit qui nous a animés, nous avons voulons rendre au club tout ce qu’il nous a donné » commence Jérémy Cretin. « Il y a quelqu’un à qui nous devons beaucoup, c’est Lionel (Large), c’est un fédérateur. Avec lui, nous serions aller n’importe où. Ce soir, nous sommes heureux de ce que nous avons fait. Alors, un grand merci au club ».
Des propos que partage Romain Gouillat. A son tour, il rend hommage à Lionel qui lui a permis d’allier vie professionnelle, vie professionnelle et vie familiale. « Sans quoi, j’aurais arrêter le football », précise-t-il. Il aura aussi une pensée à Jean Phi (Jean-Philippe Forêt), « il nous a marqués » avant de remercier sa femme, sa famille et « tous les amis qui étaient là ce soir ».
Comme souvent, ce sont le coaches qui connaissent mieux leurs joueurs. Lionel Large n’est pas avare de compliments. « Si je fais ce travail, c’est parce qu’il y a des mecs comme eux qui dégagent de vraies valeurs. Ils ne trichent pas, ce sont de vrais mecs. C’est au FCMB où ils ont connu les plus grandes émotions ».
En tant que directeur sportif du FCMB, quand bien même aurait il aimé les conserver une saison supplémentaire, Lionel Large espère ne pas les avoir perdu définitivement. « Il ne faut pas que Jérémy et Romain quittent le club. Ils dégagent une telle confiance, une telle sérénité, faisons en sorte de les garder. Ensemble, nous avons connu de belles années. Vous êtes des supers mecs. Je suis sûr que nous pouvons trouver des solutions. Réfléchissez bien. Ce sont des passionnés ».
J.B.
