Deuxième volet : la sécurité nucléaire

Elle comprend sûreté nucléaire, radioprotection, prévention et lutte contre les actes de malveillance, actions de sécurité civile en cas d’accident..
Radioprotection : protection des travailleurs, de la population contre les effets nocifs des rayonnements ionisants
Trois principes fondamentaux de radioprotection dans les installations nucléaires.
– limitation de l’exposition des personnes
– limitation à des valeurs inférieures aux normes fixées des doses reçues par les personnels
– optimisation de la protection appelée également principe ALARA

Protection contre l’exposition externe
Trois règles :
– la distance, les écrans : différents types de matériaux tels le plomb ou l’eau, la réduction du temps d’exposition.

Protection contre l’exposition interne
Repose, au sein d’un site nucléaire, sur le confinement des produits radioactifs par la mise en dépression, la ventilation et la filtration des locaux, le port d’une tenue adaptée (combinaison, gants, surbottes) et le contrôle systématique de non-contamination en sortie des locaux.

Organisation de crise des pouvoirs publics concernant la sécurité des populations
Le Premier ministre assure la coordination des actions à entreprendre par les différents départements ministériels concernés en s’appuyant sur le Comité Interministériel aux Crises Nucléaires ou Radiologiques (CICNR) et le Secrétariat général de la défense et la sécurité nationales (SGDSN).

Le CEA apporte l’appui technique aux autorités civiles et militaires.

Les responsabilités des pouvoirs publics

Lors d’un événement nucléaire, le préfet de département et le DSND agissent ensemble et de façon complémentaire. Les organes mis en place sont le COD (Le Centre Opérationnel de Décision) de la préfecture et pour diriger les opérations le poste de commandement (PCO).
On trouve aussi la Direction de la Défense et de la Sécurité Civile (DDSC), le Centre Opérationnel de Gestion Interministérielle des Crises (COGIC), la Cellule de crise de l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) et l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), en particulier son Centre Technique de Crise (CTC)

Des exercices nationaux testent l’ensemble de l’organisation nationale de crise. Des pouvoirs publics à l’exploitant, tous les professionnels concernés sont impliqués.

Malgré ces dispositifs, des intrusions répétées de Greenpeace ont lieu régulièrement sur les sites sans pouvoir être empêchées et l’information des populations directement concernée n’a pas le niveau de rémanence voulu. Et en réalité plus de 90% de la population métropolitaine et des franges de populations étrangères riveraines sont concernées.

Gilles DESNOIX

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