Coronavirus – La CGT demande de stopper les activités non essentielles

Communiqué de la CGT du bassin montcellien.

Le COVID-19 peut être mortel !

Alors, pas question de jouer à la loterie mortifère !

Passant au dessus des polémiques, deux Fédérations de la CGT (Santé et Fonction publique) maintiennent leur préavis de grève pour tout le mois d’avril. Objectif : mettre la pression sur les employeurs et permettre aux salarié-e-s des secteurs non essentiels d’arrêter le travail pour leur sécurité.

Ils viennent d’être rejoints par la Fédération CGT du commerce et des services. Les salarié-e-s de ces deux secteurs réclament des mesures de protection qui, manquent cruellement face à la crise du coronavirus.

Toutes ces Fédérations constatent que dans le secteur de la santé, des services publics en général, dans des enseignes de la grande distribution, de la sécurité privée et aéroportuaire, de la logistique, des services après-vente, des services à la personne, etc., ne respectent pas les règles sanitaires, mettant en danger les salarié-e-s et le public avec qui ils sont en contact au quotidien.

Il y a trop de contestation du droit de retrait exercé par les salarié-e-s. Dans certaines entreprises, ce sont des menaces et pressions qu’ils subissent dès lors qu’ils revendiquent des mesures concrètes pour leur sécurité. Tout l’arsenal de répression est mis en oeuvre ; intimidation, discrimination. C’est inacceptable !

Le gouvernement et le patronat n’ont qu’un objectif, continuer à faire du chiffre quelles que soient les conséquences dramatiques que cela engendre pour les travailleurs-euses. Dans tous les secteurs d’activités, ces Fédérations relèvent un nombre important de salarié-e-s contaminé-e-s, hospitalisé-e-s et c’est avec une grande colère qu’elles comptent aussi les morts !

La Fédération du commerce et services exige des mesures de protection pour ces travailleurs-euses obligée-s d’assurer la continuité économique du pays, en réclamant des mesures permettant le respect des gestes barrières, en revendiquant la restriction des ouvertures des magasins et des rayons de premières nécessités.

La seule réponse du gouvernement a été d’offrir au patronat des ordonnances sur mesure à la hauteur de leurs rêves les plus fous : durée du travail hebdomadaire portée à 60 heures, ouverture les dimanches, amplitude de repos entre 2 jours réduite, levée des contraintes de travail de nuit. Des ordonnances dignes du 19ème siècle !

Face à un gouvernement qui ne le fait pas, ces Fédérations CGT prennent leurs responsabilités pour leur part. La limite du tolérable et de l’acceptable sont atteints, à la CGT nous parlons de vies, le gouvernement nous parle de business, à la CGT nous parlons de dispositifs de protection, le gouvernement nous parle de destruction des droits.

Face à ces dérives, la CGT propose aux salarié-e-s d’exercer leur droit de grève en lieu et place du droit de retrait. Permettre aux salarié-e-s des secteurs non essentiels de débrayer pour sauver leur santé. Ils ont le droit de refuser d’être exposé-e-s à la maladie.

Ces préavis ont pour objectifs de mettre la pression sur les employeurs, mais ils poussent aussi à ce que les secteurs non essentiels s’arrêtent alors que le gouvernement se refuse toujours à les classifier.

La CGT réclame une circulaire pour imposer aux employeurs de stopper leurs activités non essentielles. A cet effet, la CGT a défini une liste d’activités essentielles, elle est disponible pour en discuter avec le gouvernement et elle l’a fait savoir directement au Président Emmanuel Macron.

La CGT est dans son rôle de protéger les travailleurs-euses et de leur donner des outils pour leur sécurité.

Les comptes se régleront plus tard !

Un commentaire :

  1. Les communiqués de la CGT ne sont pas essentiels. Stoppez cette activité !! 😷🤧🧐

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