Conseil régional – Réseau TER, point de discorde pour LFI

Communiqué de la France Insoumise BFC

Ainsi a eu lieu le vote du premier budget de la majorité régionale PS-PCF-PRG-EELV.

Alors que la région devrait être un bouclier social qui protège en temps de crise, ce budget pose de nombreuses questions quant à son ambition de transformation sociale.

Preuve qu’aucun bras de fer n’est engagé avec l’Etat, les élus LREM, grands casseurs de service public et serviles suiveurs du Président des riches, ont voté ce budget.

Durant les élections régionales, la France insoumise a œuvré à faire émerger un réel programme permettant de répondre aux urgences sociales, sanitaires, écologiques et démocratiques. La défense des services publics, notamment sur la question de la défense du TER et le refus absolu de la libéralisation et de la mise en concurrence du rail, a été un axe majeur que la France insoumise a défendu et continuera de défendre.

Alors que durant la campagne électorale Marie-Guite Dufay s’était engagée à défendre le service public, nous dénonçons le projet de libéralisation des TER de la majorité régionale.

L’ ouverture à la concurrence n’est pas inéluctable. Notre proposition de signature d’un contrat de service public de 10 ans avec la SNCF, montre qu’il est possible de s’opposer aux injonctions de la Commission Européenne.

Encore une fois, ce sont les plus précaires, les plus dépendants aux transports, les plus isolés de nos concitoyens qui seront frappés de plein fouet par ces politiques visant à tout détricoter au nom du marché et de la concurrence.

Fidèle à ses convictions et ses engagements, en BFC comme en France, c’est autour de l’Union Populaire et de la candidature de Jean-Luc Mélenchon que nous proposons aux Bourguignons-Franc-Comtois de se rassembler.

 

Il est grand temps de rénover nos institutions et nos services publics qu’il ont tant abîmé. Dans deux mois et demi, tout peut changer pour les jours heureux.

La France Insoumise de BFC

3 commentaires :

  1. Pas d’accord avec vous et vos copains CGT et autres éternels contestataires.
    Le peuple espère un grand changement avec la privatisation.
    On en est la, parce qu’on a marre d’être pris en otage par ces anti tout, organisateurs de grève en quasi permanence.
    Vos actions ont déjà détruit le fret vers les années 80. Ce n’est donc pas assez?
    Des revendications…oui, mais dans le dialogue du faisable et non dans votre éternel monologue propagandiste et destructeur.
    Non à l’hégémonie des seigneurs du rail………………….

  2. Il y a des privatisations utiles : ce sont tous les domaines concernant des biens de consommations qui ne nécessitent pas de mise en réseau (bien plus efficiente dans une seule entité), ni de besoin vitaux ni de coordination nationale, et qui permettent de faire des bénéfices (du commerce) sans trop ponctionner les poches du consommateur.
    Et il existe certaines entités où nous devrions réfléchir à deux fois avant de privatiser car le modèle économique serait intenable, (à perte pendant des années avant la remontée des prix pour compenser ces pertes).
    Pour le rail, même la très libérale Angleterre y est revenu : https://www.leparisien.fr/economie/au-royaume-uni-le-train-est-plus-cher-que-l-avion-19-04-2018-7672092.php
    Il peut exister un modèle économique mixte : pour des lignes de Terminus, ou des très petites lignes touristiques. Mais même là, cela posera des problèmes de partage des richesses. Car une économie viable est une économie où les parts bénéficiaires financent les parts déficitaires (pourtant nécessaires pour un service minimum et minoritaire si on ne veut laisser personne sur le carreau), car il est impossible de faire des bénéfices partout et en toute chose (modèle de la Croissance limitée analysé et éclairé par le rapport Meadows de 1972 : https://www.uved.fr/fileadmin/user_upload/Documents/pdf/Transcriptions/MOOC_UVED_EDD_Diemer_Rapport-Meadows.pdf
    Le plus sain serait de trouver un équilibre économique très légèrement mouvant en fonction des équilibres démographiques et géographiques. Et surtout de décider démocratiquement ce que nous sommes prêts à financer collectivement pour des besoins vitaux (santé (se trouvent ici l’écologie et le sport), nourriture (ici le soutien aux agriculteurs), transports, communications, énergies, éducations (se trouve ici la culture), justice et police) et comment chacun accepte de participer en fonction de ses moyens réels, comment chacun accepterait l’effort de solidarité nationale. (Un des devoirs des citoyens en échange de ses droits)
    Tant que nous serons dans un rapport de force basée sur « qui prend les coûts et les bénéfices au meilleur qui gagne », nous aurons constamment des soubresauts sociaux-politiques à la responsabilité partagée.

  3. Les 8 élus du PCF ont voté contre l’ouverture à la concurrence de l’exploitation des TER et ont manifesté aux cotés des près de 400 cheminots devant l’hôtel de région.

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