Confinement – Economie locale, on court à la catastrophe

Personne n’avait imaginé une telle situation. Aucun membre, même les plus imminents spécialistes en économie, ne s’attendait à l’arrivée du coronavirus et la pandémie qui allait suivrait. Bill Gates, le fondateur de Microsoft, alertait pourtant en 2015, « nous ne sommes pas prêts pour la prochaine épidémie ». Il ne croyait pas si bien dire.

Aujourd’hui, le covid-19 est parmi nous et son impact dépasse l’entendement. En résumé, c’est le bordel à tous les niveaux et le seul et unique moyen  de lutter contre sa propagation, est de confiner la moitié de la planète avec les très lourdes conséquences budgétaires.

Sur le plan économique justement, le ministre de l’économie, Bruno le Maire n’a pas lésiné sur les mots : ‘C’est la pire crise depuis la seconde guerre mondiale ».

Au même titre que tous les Français ont parfois du mal à respecter le confinement, commerçants, artisans, entrepreneurs, « n’ont pas pris consciences de la sévérité de la crise » note Enrique Escolar, expert comptable sur la place montcellienne qui est même stupéfait de la réaction de certains de ses clients. « Ils s’endorment sur leurs lauriers. Il s’imaginent que tout va reprendre comme avant alors que la situation est grave », dit-il.

Il ne mâche pas ses mots, « pour toutes les entreprises, la situation va être dramatique si personne ne fait rien ». C’est d’abord faire un prêt bancaire à sa banque via la BPI (banque publique d’investissement). Mais toute monde sera-t-il éligible ? Il faut montrer patte blanche, les plus faibles pourraient être laissés sur le bord de la route. C’est la course au prêt auprès des banquiers.

Un tsunami économique

Quant au chômage partiel, voilà encore un joli pataquès. « Il est compliqué à obtenir » stipule Enrique Escolar, car, ajoute-t-il, « la Direccte ( Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi), gère à l’année 80 M € pour indemniser le chômage partiel et là, en deux semaines, elle doit faire face à plusieurs milliards d’euros. La Direccte n’est pas prête ». Le recours au chômage partiel pendant cette épidémie de coronavirus a été demandé pour 5,8 millions de salariés, soit un sur quatre dans le privé, ce qui pourrait coûter 19,6 milliards d’euros en trois mois, a annoncé mardi 7 avril la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.

« Les entreprises pensent qu’elles vont être remboursées tout de suite, ça va demander du temps » poursuit l’expert comptable. Et ce n’est pas mieux pour les indépendants qui pensent toucher les 1 500 € d’aide pour compenser les pertes d’activité.

« Je pense qu’il faut voir la situation comme un tsunami « économique ». L’image de l’eau qui se retire (c’est trop beau et impressionnant), mais la vague doit revenir écrasant tout sur son passage. Cependant certains survivent : les plus prévoyants » analyse Enrique Escolar. Et combien n’ont pas de comptable, qui se débrouillent seuls ?

Et quand bien même l’économie repartirait, disons au 1er juin, « les gens viendront-ils consommer comme avant, voire davantage pour rattraper le temps perdu, c’est loin d’être évident. Si l’Etat ne donne pas des aides plus importantes, des entreprises vont licencier à tour de bras et certaines, même disparaître » estime le comptable personnellement inquiet. « un cinquième des clients de mon cabinet ne va pas s’en remettre ».

La seule solution pour sauver toutes les entreprises, petites, moyennes et grandes, creuser le déficit budgétaire.

Et qui paiera ?

Jean Bernard

2 commentaires :

  1. Il a été dit que le gouvernement va ce rembourser avec l ‘argent épargné par les français

  2. bonjour à tous les confinés et bonjour à tous ces héros qui connaissent les risques pour eux et leurs Familles, et la peur au ventre, continuent à soigner nos malades comme nos petits vieux fragiles par essence, nous ne savons comment écrire, hurler MERCI, c’est petit MERCI, vous mettez tant de Civilité qu’il nous faudra vous reconnaître.
    maintenant l’Econmie, oui l’économie le Maire parle de la sortie de guerre en 45, il aurait pu citer 1918 où ce sont les Femmes qui cultivaient qui sa ferme, qui faisaient tourner l’usine fraisant, tournant les pièces avec une précision que l’homme avait du mal à atteindre.
    en 45 deux plans: le plan Marshall avec l’arrivée des petits gris, tracteurs à essence d’une solidité remarquable ce plan nous fit entrer dans l’ère moderne à la campagne, et n’oublions pas les grands travaux lancés sous le Général de Gaulle, avec la mise sur rail de projets visionnaires la flotte de bateaux(le France), de sous marins à motorisation nucléaire, la mise en étude des centrales électriques nucléaires, une étude surprenante sur l’aviation passer de la caravelle à notre plus bel oiseau, le maître mot était autonomie, je sais que cela fait rire jaune auj’dheu, nous pouvons continuer l’étude pour rapprocher les villes et régions avec un train à grande vitesse, Berthin avait la corde, c’est le TGV qui a gagné, le Général à souhaité relancé la pêche avec des flottes modernisées, le bâtiment avec un plan très ambitieux peut être conçus trop vite, la quantité de logements fût là, la qualité légère enfin je ne me rappelle pas toute cette relance par des commandes d’état, ça ne va jamais assez vite 56 et l’Abbé Pierre su le rappeler, nous avons pu relever la tête lentement, le vrai redressement est arrivé avec l’Europe et la CECA COMMUNAUTE EUROPEENNE CHARBON et ACIER là l’argent coulait à flot et nous au Creusot en avons grandement bénéficié les entrepreneurs étaient locaux, nous ouvriers, technicos avons fait de l’or dira-t-on mais au prix de 60h par semaines, les heures sups commençaient (de mémoire) à la 42 ième heures, de 42 à 45 h + 25%, de 45 à 50 + 50% et ensuite 100% , la table était garnie d’où la venue d’un frigo, d’une télé noir et blanc à une chaîne d’état et les programmes à heure fixe, pour les plus modernes arrivait une 4 cv, une frégate, une deuche voilà en gros le sang et les larmes qui nous attendent, les larmes gardont les pour pleurer nos morts de ce virus, le sang nous sauront remettre le pays, j’espère l’Europe dans une nouvelle ère, la fessée a été violente. nous considérons que la CHINE par exemple n’a nullement besoin d’armes atomiques il lui suffit d’arrêter de nous fournir en médicaments, d’arrêter la réalisation de produits hautement techniques, technologiques dont vos voitures, vos appareils sont équipés, il faut savoir que des entreprises ont essayé pendant cette crise sanitaire de faire faire des protos hors chine, personne, aucun pays n’avaient la capacité à produire une seule technologie vous manque et c’est bancale.
    le constat poser, on recommence à se mettre la tête dans le sable et la France faite de ce meltingpot, de sang mêlé dont nous sommes fiers cette sacrée force ne comprendrait pas cette direction.
    mettons sous le paillasson nos querelles de riches, d’Hommes encore libres, d’égos malvenus, souhaitons la Concorde, que l’on donne aux Hommes du travail utile à tous et pour tous. rien ne sera comme hier si c’est le vide…..vous connaissez le dicton.
    aujourd’hui c’est notre réflexion qui peut évoluer….
    grandezoreilles

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