Carrefour des carrières – Tout se conjugue au féminin, tout est possible pour les femmes

 

Les clichés, les vieux clichés même, sont tenaces encore aujourd’hui. Vers quoi se dirige une femme qui entre dans la vie active ? Ma fille, tu seras secrétaire, infirmière, institutrice et pourquoi pas caissière chez Mammouth. C’est un vieux discours ringard mais qui a eu son succès autant qu’Annie Cordy avec la bonne du curé.

De nos jours, encore faut-il bien se le mettre en tête, que les métiers _ pratiquement dans leur quasi totalité _ sont possibles et accessibles aux femmes. Justement, l’orientation est un sujet de réflexion pour les élèves et leurs parents, notamment en collège, en quatrième et troisième et aux différents niveaux du lycée (seconde, première, terminale).

Alors à cet âge, il est toujours intéressant de participer au carrefour des carrières au féminin dont la 19e édition s’est tenue jeudi à l’Embarcadère à Montceau-les-Mines. Elles sont venus de tout le département (15 bus) soit 700 élèves à la rencontre de femmes qui exercent un métier porteur de débouché.

La perfection ne s’écrit pas qu’au masculin, heureusement. Elle a toute sa place auprès de la femme qu’elle soit plaquiste, policière, bouchère, viticultrice, conductrice de ligne, ingénieure méthode fonderie, peintre en bâtiment ou encore cheffe d’équipe d’une ferme animalière et fauconnière.

Ce n’est pas que tout se dédouble au féminin, c’est que la femme n’a pas toujours pris conscience que travailler dans l’industrie,  l’armée, le sport, la chaudronnerie, est possible.

Ce carrefour des carrière au féminin organisé par FETE (femmes égalité emploi) en partenariat avec la Déléguée départementale aux Droits des Femmes et à l’égalité, la Région, le Département et la ville de Montceau, a été une vitrine des métiers à découvrir. D’ailleurs 40% des filles pensent que le carrefour des carrières au féminin les a influencées dans leur choix d’orientation.

A Montceau, elles ont pu recueillir des témoignages concrets sur des métiers rendus visibles par des femmes qui les exercent.

 

J.B.

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