Campus Sud Bourgogne – L’attrait pour le métier d’infirmière ne se dément pas

Les portes ouvertes du Campus Sud Bourgogne englobent plusieurs établissements sur Le Creusot et Montceau-les-Mines et même Blanzy avec l’l’IFSI (Institut de Formation aux Soins Infirmiers).

Infirmière est loin d’un métier au rabais. Il s’agit d’ailleurs d’une formation universitaire qui débouche sur un diplôme d’Etat d’infirmier en trois ans ou d’aide-soignant (un an).

Samedi, sur le site du Lycée Haigneré à Blanzy, tous les étudiants se sont conditionnés pour accueillir les visiteurs dans les meilleures conditions. « Nous avons voulu envoyer un signal fort » signale Edwige Gandré, directrice de l’IFSI, souvent accaparée par des parents et des futurs étudiants qui ont pu également échanger avec celles et ceux qui suivent les formations ou encore prendre part aux tables rondes.

« La technique, nous l’apprenons à l’école mais surtout en stage » explique une étudiante en 3e année. « Plus nous approchons du diplôme, plus nous sommes autonomes, plus on nous considère comme des collègues » ajoute-t-elle. « Pendant les stages dans les hôpitaux du Creusot, Montceau, Chalon, même Dijon, dans les EHPAD aussi, selon les spécialisés, nous sommes suivies par un tuteur attitré. Les stages durent de cinq à dix semaines, tout dépend du service ».

Aujourd’hui, le métier d’infirmière est attrayant même s’il est contraignant à cause des horaires, les services de jour, de nuit et les week-ends.

La filière attire donc toujours, après le BAC bien sûr mais aussi pour donner un nouvel élan à sa vie professionnelle : la reconversion. Exemple avec Céline. Elle a eu 57 ans en février et a fait carrière dans le secrétariat commercial. Elle veut devenir aide-soignante. « Je suis motivée, je veux aider les autres, j’ai toujours eu cette approche-là » dit-elle au cours de sa visite.

« Je suis prête à donner du temps que je n’ai pas eu quand mes parents sont tombés malades. J’ai manqué de relation humaine, alors je vais franchir le pas ». Pour mieux appréhender le métier, Céline a fait des stages en immersion qui l’ont confortée dans son idée « et levé la barrière de l’âge » assure-t-elle. « J’ai besoin de me lever le matin en apportant quelque chose dans ma vie ».

 

A ces portes ouvertes, il fut aussi souvent question des nouveaux locaux dont disposera l’IFSI, de l’autre côté de la rue. La directrice espère une ouverture en septembre 2024.

 

J.B.

 

 

 

Un commentaire :

  1. Juste un petit mot pour dire que je ne partage pas vraiment ce commentaire qui parle d ‘un métier qui n’est pas au rabais…
    Bac + 3 pour un salaire plutôt miséreux si on enlève les WE et les nuits, et des conditions de travail qui comme dans beaucoup de secteurs ne font que se dégrader.
    Pour preuve, l’engouement des jeunes diplômés pour l’intérim qu’il privilégie à des CDI. L’intérim, c’est de meilleurs salaires et le choix de son rythme de travail…..
    Il faut savoir que de nombreux établissements tournent avec un pourcentage d’intérimaires impressionnant.
    On se retrouve dans des situations ubuesques ou les CDI, moins bien payés, se retrouvent avec les postes refusés par les intérimaires….
    Enfin, il faut savoir que l’intérim dans les établissements peut être dédommagé par les ARS!
    On marche sur la tête……
    Désolée d’avoir un peu noirci le tableau…..

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