Bassin minier – La CGT pleure les emplois perdus et ceux à venir

Alain Daventure et Robert Wattebled.

Indépendamment de la conférence de presse que la CGT a tenu lundi soir à son siège à Montceau-les-Mines au sujet de l’arrêté du préfet qui a interdit le rassemblement samedi dernier (lire par ailleurs), Robert Wattebled et Alain Daventure, les deux chefs de file du syndicat sont revenus sur le bilan alarmant des emplois sur le Bassin minier.

Et de constater que « la situation économique est indescriptible » signale Robert Wattebled, secrétaire général de la section locale CGT. « Eolane, s’est terminé avec 77 suppressions de postes; Konecranes, c’est plus de 100 emplois de perdus sans compter les sous-traitants dont notamment NSP; Gerbe, on n’en parle plus, sans oublier les tentatives de licenciements chez MCD (NDLR : usine de textile rue de la Ferme à Montceau) ».

En effet, sur la Bassin minier, c’est beaucoup d’un coup. « Mais qu’ont fait les élus ? Payer un bus… (NDLR : la ville de Montceau a versé 6 000 € pour les honoraires de l’avocat des salariés d’Eolane). Et aujourd’hui, où sont-ils ? Le député c’est un fantôme, j’ai écrit au sénateur Jérôme Durain. Rien » s’emporte Robert Wattebled.

Sur un bassin estampillé  territoire d’industrie, la perte de ces emplois est d’autant plus alarmante. « Ce sont 400 emplois en moins qui ont des répercussions sur le commerce local et l’avenir des jeunes qui ont tendance à partir. On pleure pour les emplois », déplore Robert Wattebeld.

D’aucuns diront que c’est la faute au covid. « Mais il n’y a pas que cela, certains profitent de la situation. Ce sont des fraudeurs qu’on nous promet de sanctionner. Mais comment ? Les fonctionnaires ne sont pas assez nombreux pour les contrôler » alerte le secrétaire général.

D’où l’intérêt des syndicats pour « offrir un cadre à ces personnes en colère. Nous demandons aux salariés, aux retraités de nous rejoindre pour les défendre » affirme Alain Daventure.

Encore que, défendre un travailleur est « un véritable parcours du combattant » note Robert Wattebled, faute de magistrats. « J’ai 17 dossiers en cour d’appel, ça n’avance pas ».

La perte d’emploi, la menace de licenciement, cette misère sociale, à la CGT, la voit passer tous les jours et dénonce encore une fois « les décisions du gouvernement toujours à l’encontre des plus démunis ».

L’avenir ne s’annonce pas très réjouissant.

Jean Bernard

2 commentaires :

  1. la cgt pleure les emplois perdu ? je n’ose pas rire mais ce n’est pas en manifestant toutes les semaines que des entreprises vont venir s’installer a montceau vous dites que la ville a payer pour les salariers d’eolane mais heureusement qu’elle l’a fait sinon vous auriez encore critiqué que personne ne les avait défendu et dommage une occasion de manifester de perdu vous n’avez vraiment pas de chance

    • Et vous vous avez une idée de comment faire,dites moi!!
      Les gens croient que cela nous amusesde manifester,il y a 2 ans nous avons nous les gj nous avons crié notre mécontentement,il.y avait le pouvoir d achat,il y avait notre avenir ici à montceau les mines ,et les gens de notre région pleuraient de ne pas pouvoir aller au marché,ou en course,a ne rien y comprendre ,c etait pas nous c etait l argent,le panier moyen.d ici est percé.
      Les mines,les entreprises ,qui c est battu??
      Aujourd hui nous en sommes là parcque les gens se plaisent dans leur misére
      Alors moi je suis apartisan,je rêve d un meilleur pour mes petits enfants

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