Yapluka Park à Blanzy – L’aventure est au bout du mousqueton

Il n’y a pas que sur les routes que les voyants ont clignoté au rouge. Depuis jeudi, en ce week-end d’Ascension, du côté de Blanzy, dans la forêt du Plessis, même les chênes centenaires ont connu une forte poussée de sève. Jordan Duponcel se réjouissait de l’intérêt que portent désormais le public à Yapluka Park.

Solidement harnachés, parents et enfants s’en donnent à coeur joie, tout là-haut, parfois à vingt mètres de hauteur. C’est la liberté absolue et l’envie d’aventure qui prédominent au-delà des sensations qui ne manquent quand on se balancer au-dessus du vide. Que c’est grisant de fendre l’air le long d’une tyrolienne et de pousser _ parfois _ un cri de plaisir et se dire intérieurement, « je l’ai fais, même pas peur ». Même les plus téméraires hésitent pourtant à se lancer dans le vide et redescendre sur le plancher des vaches. Un ascenseur émotionnel digne du rôle de Tarzan qui se balance d’arbre en arbre au bout d’une liane.

C’est tout ça à Yapluka Parck depuis que le lieu a changé de main et d’atmosphère. L’arrivée à Blanzy d’Eric Cascales  _ patron du Yapluka à Bourgoin-Jallieu _ il y a maintenant deux ans, lui a donné un coup de fouet. « Il a investi pas loin de 100 000 € entre le rachat et les aménagements apportés sur le park » précise Jodan Duponcel, responsable du site en forêt du Plessis.

Il a redonné vie au site

L’homme est loin d’être perché. Son job, il le connaît sur le bout du filin. Il est diplômé arboriste-grimpeur (opérateur de parcours acrobatiques en hauteur), un métier haut de gamme très en phase avec la nature et dont sa passion se traduit « en visitant » les parcours perchés entre les arbres.

Jordan Duponcel est originaire de Pont-à-Mousson, la patri de la fonte. De la force et de l’intelligence, il en faut pour imaginer et équiper un parcours. « J’ai bien baroudé en France et dans le monde » dit-il. Aujourd’hui, il met son savoir au service de Yapluka. Le site en avait besoin. « Avant il était terne et mal entretenu », alors il a fallu revoir toutes les plateformes, changer les câbles, apporter des touches de gaité, lui redonner vie. « Ah oui, ça a changé » s’exclament les visiteurs, heureux et certains vidés après avoir fait travaillé des muscles qui se sont subitement réveillés.

Ils sont deux actuellement à veiller au bon fonctionnement du Park, Jordan et Corentin, le mercredi, samedi et dimanche et tous les jours, sauf le lundi, pendant les vacances scolaires. « En juillet et août, nous serons trois » ajoute le responsable.

La forêt du Plessis à Blanzy dispose désormais d’un lieu parfaitement adapté aux parcours aériens, ludiques et sportifs dont petits et grands viennent toujours à bout. L’aventure est au bout du mousqueton.

Jean Bernard

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