Saint-Vallier – Le dernier baroud d’honneur des salariés de Konecranes

Depuis ce lundi matin 6h30, les salariés de Konacarnes à Saint-Vallier entament une grève illimitée à l’appel de l’intersyndicale CGT, CFDT, Sud et CFECGC.

Konecranes, encore une usine du Bassin minier qui est appelée à disparaître puisque le groupe finlandais a décidé dans un premier temps de licencier d’ici la fin de l’année 116 salariés sur les 146 que compte le site valloirien spécialiste dans la fabrication des stackers, ces gros engins de levage. Ne resterait qu’une poignée d’employés pour assurer le service des pièces détachées avant le démentèlement complet du site.

Ce matin, quatre de ces engins trônent sur le parking de Konecarnes alors qu’un feu de palettes indique clairement que les salariés entament « la dernière grève », un dernier baroud d’honneur dans l’espoir de sauver leurs emplois et le savoir-faire de cette entité valloirienne.

Des salariés qui comptent sur le soutien de la population, que leur action puisse ainsi avoir un impact auprès de la direction finlandaise et même des autorités françaises.

Et pourquoi pas intégrer les salariés d’Eolane Montceau dont le site est appelé lui aussi à fermer d’ici la fin du mois avec 80 emplois à la clé.

Konecranes, Eolane, même combat. A suivre…

Jean Bernard

10 commentaires :

  1. faire bruler des palettes et entamer une grève illimitée va réjouir la direction en l »incitant à accélérer la fermeture totale. Bravo pour ce sens aigu du travail accompli et l’absence totale de propositions voncrèetes et sensées
    Mais peut on s’attendre à autre chose de votre part!!!!

    • Commentaire idiot epicurien

      Ces gens se retrouvent virés et sans emploi à la fin de l année.

      Qu avez vous à leur proposer ?

    • Votre parti ! Quel parti ? Je doute que les militants de la CFDT et de la CFE-CGC soient du même que celui qui vous obsède. Epicurien peut-être, mais alors … vraiment rien.

  2. Des commentaires de ce genre c’est lamentable épicurien . Trop facile la critique le cu dans son canapé…
    allez donc les soutenir mais j’ai bien peur que cela soit trop dur pour vous …

  3. Laissez tomber Epicurien. Il ne comprend rien à la situation.
    2000 personnes touchées par ces licenciements (Salariés, sous-traitants ainsi que leurs familles), ça ne l’émeut pas. Pas plus que les conséquences prévisibles sur le commerce local ni sur la démographie du bassin minier. Tout ce que ça lui inspire, c’est l’éternelle rengaine égoïste qu’il nous sert dans ses posts depuis des années. Je le plains sincèrement.
    Il aime les plaisirs solitaires. Nous, nous préférons les plaisirs solidaires et en sommes fiers !

  4. Au fait vous représentez quoi en pourcentage cgt dans le monde ouvrier? Pour la part ex dirigeant d’entreprise je uis fier d’avoir fait vivre beaucoup de montcelien. Et jamais été emm…. par les syndicat et urtout fier d’être epicurien poli ce qui est are chez vous!

    • ce n’est pas une guerre de syndicats, c’est un combat de femmes et d’hommes pour qui veulent sauver leurs emplois pour vivre dignement. Car demain vu votre discours vous serez le premier à les traiter de fainéants de chômeurs alors qu’ils ne maîtrisent pas ce qui leur arrive ! Vous dite avoir été chef d’entreprise, je ne sais pas dans quelle branche, mais ce sont ces personnes employées dans ces entreprises qui étaient vos clients et vous ont fait vivre directement ou indirectement grâce à leurs salaires. Votre entreprise sans aucun clients salariés n’aurait jamais existé. Vous n’avez pas été « emmerdé » par les syndicats, il y a deux solutions à cela, ou vous étiez un employeur idéal et vous avez fait en sorte que vos salariés vivent correctement leurs emplois, ou vous avez fait totalement l’inverse et œuvré à coups de licenciements, de menaces ou de manipulations pour éviter que vos salariés puissent avoir le moindre droits dans votre entreprise. Quand on est pas touché par les problèmes et les difficultés qu’est-ce-qu’il est facile d’être cynique, désobligeant et de donner des conseils aux autres.

  5. @Louis et Goodluck : Dans son article Jean Bernard évoque le soutien de la population. Je reviens de Konecranes. Sauf changement de dernière minute, demain à 13h30, il devrait y avoir FR3. J’y serai et emmènerai 2 voisins. Faites de même. Il faut qu’on soit nombreux pour montrer notre détermination à tous les téléspectateurs de la région; ne serait-ce que par respect pour les luttes qu’ont menées nos anciens mais aussi pour soutenir le moral des grévistes.
    Ne nous leurrons pas, simple citoyen, j’en sais peu sur les tractations qui se mènent à la Saule. Cependant, j’affirme que dans la société actuelle, c’est le combat du pot de terre contre le pot de fer. Seul l’État peut rebattre les cartes à condition qu’il renonce au dogme qui consiste à s’abandonner à la loi du marché.
    Il nous reste cependant un pouvoir que nos dirigeants ne nous ont pas encore enlevé. Il réside dans notre notre bulletin de vote et 2022, c’est demain.
    Si on veut mettre la pression sur les Politiques, il faut montrer notre présence. A demain !

    • A JBL71
      Oui il faudrait sauver Konecranes mais vous mélangez comme d’habitude tout . Parlez de 2022 alors que les salariés de l’usine risquent de perdre leur emploi en fin d’année ,c’est le cadet de leurs soucis ; en plus personne ne crois que l’état français y est pour quelque chose sauf vous.
      Effectivement l’Etat pourrait (peut-être ) influer auprès de la Finlande pour que les droits des salariés soient respecter mais les règles du travail en Finlande ne sont probablement pas les mêmes .IL est probablement plus efficace de s’adresser aux services de l’état comme le préfet , les députés de Saône-et-Loire, les sénateurs de Saône-et Loire pour essayer de faire remonter aux responsables Nationaux (ministre de l’Economie et des Finances.)Cela serait plus efficace que de parler de 2022.

  6. « épicurien » : A la base, c’est bien à peu près :  » Qui recherche les plaisirs que la vie peut lui apporter. », non ?
    Par contre, c’est un peu dur d’essayer de suivre cette doctrine, lorsqu’on est salement « viré » de son boulot après quelques années ou dizaines d’années de travail dans ces entreprises, sans grand espoir de retrouver un emploi sensiblement équivalent dans la région.
    Mais « épicurien » semble croire détenir LA vérité, et plutôt se centrer sur son historique et ses opinions anti-syndicats, que de compatir au sort des futurs licenciés (voire, rêvons un peu, proposer des solutions ! )

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