Juste avant que l’année bascule en 2024, le maire de Saint-Berain-sous-Sanvignes, Noël Valette, nous faisait part de ses préoccupation et interrogations à propos de la résidence sociale Les 3 Chênes.
Le décor, c’est trente-deux logements, neuf inoccupés, avoir un revenu qui ne dépasse pas 1000 €/mois pour y accéder et comment faire pour tout remplir cette résidence propriété de la commune.
Une résidence dite justement sociale qui fait que ceux qui ont un revenu supérieur à 1000 € restent à la porte, « alors que nous avons des demandes de personnes qui affichent 1400 € », indique le maire au sous-préfet d’Autun venu spécialement l’écouter.
Noël Valette a donc fait une demande de dérogation au préfet qui pourrait permettre d’accueillir 25% des résidents avec un revenu au-delà du critère actuel. Or, explique Jean-Baptiste Constant, « il n’y a pas assez de rotation dans votre résidence donc elle n’est plus considérée comme sociale ».
C’est presque la bonne annonce qu’attendaient le maire et ses conseillers municipaux. Sans la contrainte dite « sociale », la résidence pourrait loger qui veut venir, sans condition de revenu « mais qui pourrait quand même bénéficier des APL » poursuit le sous-préfet qui va donc se pencher sur le sujet.
Par ailleurs, la commune de Saint-Berain a eu l’idée de construire une micro-crèche à proximité de la mairie mais le coût, 800 000 € et des soucis de terrain ont fait reculé la municipalité. « Nous avons donc le projet d’installer cette micro-crèche à la résidence Les 3 Chênes et utiliser quatre des neuf appartements vides » explique le maire.
Par la même occasion, « nous pourrions effectuer des travaux de rénovations énergétiques » avec probablement l’aide du fonds vert pour soutenir la rénovation énergétique. « Nous allons chercher des solutions » assure le sous-préfet.
L’horizon de cette commune peuplée de 1020 habitants se dégage. Noël Valette va désormais bien mieux dormir.
J.B.
