membre du Parti de la Gauche Européenne-Section Bassin minier.
1er tour : Déclaration de Fabien Roussel (extraits)
Mesdames et Messieurs,
Mes chers amis, Je veux avant tout remercier les électrices et électeurs qui m’ont soutenu à l’occasion de ce premier tour de l’élection présidentielle, d’avoir voté pour la France des Jours heureux, pour une France heureuse, solidaire et digne. Chacune de vos voix est importante et doit être respectée. Ce premier tour est encore marqué par une abstention forte qui révèle autant les fractures de notre société qu’un malaise profond. L’extrême droite, représentée par plusieurs candidats, n’a jamais été aussi forte dans notre République. L’heure est grave. Le vote dit « utile » a largement servi les 3 candidats arrivés en tête, au détriment de tous les autres. Face à cette lame de fond, je tiens à saluer les centaines de milliers d’électeurs et les dizaines de milliers de militantes et de militants communistes, et de tous les partenaires qui se sont engagés dans cette campagne.
Mon ambition, ma détermination sont d’autant plus fortes que, ce soir, le pays affronte un défi redoutable. Car l’extrême droite accède au second tour, avec une réserve de voix faisant peser une menace majeure sur l’avenir de la République. Le président-candidat est le premier responsable de cette situation. Après un quinquennat où notre peuple a vu se dégrader son pouvoir d’achat, ses conditions de travail, ses services publics, sa souveraineté industrielle ou énergétique, il a refusé le débat devant les Françaises et les Français. Pour tout programme, il n’a présenté que des mesures de casse sociale aggravée, à commencer par le passage à 65 ans de l’âge du départ à la retraite. Une large partie de la France vient de lui dire qu’elle ne supportait plus son comportement méprisant et sa volonté d’enrichir les plus riches.
Pour ma part, dimanche 24 avril, je ferai le choix de la responsabilité. Fidèle à toute l’histoire de ma famille politique, je ne permettrai jamais qu’un projet raciste et xénophobe soit mis en œuvre à la tête de l’État. Je ne me résoudrai jamais à ce que Madame Le Pen puisse utiliser nos institutions au service de son entreprise de haine et de division. Jamais nous ne banaliserons l’extrême droite et ses idées. C’est pourquoi, j’appelle à battre l’extrême droite, à la mettre en échec en se servant du seul bulletin qui sera à disposition. Je fais ce choix, je sais qu’il est de plus en plus difficile, car de plus en plus de Français, d’hommes et de femmes de progrès, de gauche, n’en peuvent plus d’avoir à choisir entre la droite et l’extrême droite !
J’appelle ce soir tous les candidats et toutes les composantes de la gauche, Jean-Luc Mélenchon et les Insoumis, Anne Hidalgo et les socialistes, Yannick Jadot et les écologistes, à préparer ensemble les initiatives qui permettront de battre l’extrême droite. Je les invite aussi à nous réunir dans les tous prochains jours pour que les élections législatives nous permettent d’envoyer le plus grand nombre possible de députés de gauche à l’Assemblée nationale. Nous continuerons de nous battre pour passer le travail avant les dividendes, arracher l’augmentation des salaires, des retraites et du pouvoir d’achat, rebâtir une République sociale, laïque et universaliste, d’agir pour la souveraineté énergétique, industrielle, alimentaire de notre pays, de faire grandir une voix indépendante de la France en Europe et dans le monde. Nous voulons ainsi contribuer au sursaut collectif indispensable, pour la France, pour la gauche. Une nouvelle page de l’histoire française doit s’écrire.
Vous pouvez compter sur moi pour y prendre toute ma part, avec toujours autant d’enthousiasme et d’engagement au service de tous les Français.
Comment ce parti ose-t-il tordre la réalité pour justifier un appel à voter son soi-disant adversaire Macron ? Tout en lui attribuant la pleine responsabilité de la situation du second tour ! Pourtant Fabien Roussel avait les moyens de propulser la gauche au second tour. Avec son score dérisoire et gaspillé de 2,3%, il a permis ce sombre basculement de l’histoire. Pourquoi ce suicide politique ?
Et maintenant il en appelle à l’union des gauches en vue des législatives. Quel cynisme !
L’éternelle chasse aux postes recommence, ici et pour tant d’autres. Quelles en sont les conditions à l’Assemblée nationale ?
– Rémunération brute de 7 240 euros (5 715 euros nets mensuel)
– Crédit mensuel de 10 581 euros affectés à la rémunération des (1 à 5) collaborateurs choisis par chaque député
– Droit à une pension de retraite au prorata des annuités acquises ; base de 661 euros nets pour 5 ans.
– Droit au chômage avec montant mensuel de 4 126,75 € bruts, durée selon âge.
– Couverture des frais, avance de 5 373 euros mensuels.
– Déplacements train, route, aériens.