Ils aiment le rustique, tout ce qui respire l’authentique. En 2022, Dominique et Laetitia voulaient changer d’air, quitter le Nord, là-haut entre Lille et Dunkerque et débarquaient un beau jour de printemps au balcon du Morvan avec l’envie de faire partager leur passion : leur cuisine au Relais de Dettey.
L’endroit respirait la quiétude et pendant deux ans, ils ont régalé les papilles des clients qui repartaient avec un grand bol d’air du Morvan et le souvenir d’une cassolette d’escargots au maroilles, le célèbre fromage du ch’Nord.
Dominique et Laetitia se plaisaient à Dettey, ils avaient envie de faire prospérer le Relais, propriété de la commune mais avec une ouverture d’avril à octobre, si le temps le permettait, l’ambition a fondu comme une glace au soleil.
« Nous avons eu vent que l’Auberge du cheval Blanc à Perrecy-les-Forges, le fond de commerce, était à vendre » raconte Dominique. « Nous avons donc saisi l’opportunité ».
Une nouvelle ère s’ouvrait pour le couple. Il passait d’une église romane du XIIe siècle au prieuré du XIe, d’un relais à une auberge avec une surface conséquente. « Nous disposons de trois salles de restaurant et d’une belle terrasse » précise le chef cuisinier. « Nous avons ouvert pour Pâques l’an dernier », non sans avoir, auparavant fait réaliser d’importants travaux, notamment dans la cuisine et acheté du mobilier.
Le gros changement, « désormais nous sommes ouverts toute l’année » car pour le reste et en particulier en cuisine, Dominique applique les mêmes recettes qu’à Dettey, « je travaille dans le même esprit avec des produits de qualité, frais et du coin », sauf le maroilles évidemment. Ce midi, outre le boeuf charolais au basilic, le poulet de Bresse était à l’honneur. Et puis, cette fois-ci, la cassolette d’escargots et sa fondue de poireaux est gratinée au crémant. Les desserts sortent des mains expertes de Laetitia. Demandez le porcy chocolat, c’est un paris-brest revisité.
Le restaurant fonctionne toute la semaine, sauf le lundi et se spécialise déjà dans les repas de groupe. Ce n’est pas la place qui manque, vous l’aurez compris. « Nous attendons également les beaux jours pour faire profiter nos clients de la terrasse et des soirées à thème, barbecue, plancha…
L’auberge du Cheval blanc à Perrecy-les-Forges a retrouvé une nouvelle vitalité. « C’est beaucoup de travail » assure Dominique mais les convives « nous le rende bien ».
Juste une précision, ne confondez pas le Cheval Blanc à Perrecy-les-Forges avec celui de Cluny. « Un jour, un bus de 40 personnes avait réservé chez nous et ils ont débarqué à Cluny où personne ne les attendait, évidemment », raconte le chef. Il en souri encore.
J.B.
