Octobre Rose – Saint-Vallier veut aussi sensibiliser les jeunes femmes

Saint-Vallier comme les trois autres communes du Basin Minier, Blanzy, Montceau-les-Mines et Sanvignes s’implique chaque année dans l’opération Octobre Rose. « Objectif », rappelle Danièle Gosse, adjointe au maire déléguée à l’action sociale, « est de sensibiliser la population à la prévention du cancer du sein, notamment grâce au dépistage mammographie des femmes de 50 à 74 ans ».

Quand bien même le dépistage permet dans cette tranche d’âge de réduire le développement du cancer du sein _ ce sont près de 49 000 femmes pour lesquelles un cancer du sein est détecté chaque année _ quand il l’est à un stade précoce, il peut être guéri dans 9 cas sur 10. Ce sont tout de même12 000 décès par an. Il est la première cause de mortalité par cancer chez les femmes.

Des femmes atteintes de plus en plus jeunes. Christine Busso dont deux expositions de peinture lui sont consacrées à Montceau-les-Mines, est décédée d’un cancer du sein à 41 ans.

C’est pourquoi la ville de Saint-Vallier met l’accent cette année sur ce public jeune. « Ces femmes actives dont l’exposition Survivor réalisée par l’artiste italien Alexsandro Palombo, participe à rajeunir la cible féminine que la ville souhaite interpeller et sensibiliser » note Danièle Gosse.

Le sein, un attribut hautement féminin

Les visuels exposés pour le moment à la résidence des Tilleuls s’inspire de personnages féminins phares des dessins animés. Ils touchent le coeur du sujet, encore tabou de nos jours, celui du cancer du sein et de ses effets sur le corps des femmes.

Cendrillon, Blanche Neige, Jessica Rabbit, Marge Simpson ou encore Wonder Woman portent donc un message fort sur l’acceptation de soi et sur le questionnement de l’identité féminine.

Ne nous voilons pas la face, le seins sont l’objet d’une hyper sexualisation qui en fait un attribut hautement féminin. « C’est l’imaginaire collectif » indique l’adjointe au maire. Vivre avec un seul sein ou sans seins, au-delà du regard de la société, voire du conjoint, c’est surtout le regard que les femmes portent à elles-mêmes qui est sans doute le plus cruel », analyse Danièle Gosse.

Ces portraits seront visibles dans différents espaces, au relais du service public aux Gautherets, à la mairie, à l’ECLA, au Chalet des Canailles et à l’épicerie sociale.

A la résidence des Tilleuls, Octobre Rose touche particulièrement les résidentes. Aussi, ont elles contribué sous l’impulsion d’Isabelle Arnoux, responsable de la résidence et des animatrices Christine et Carla, à confectionner un tableau très féminin dans le hall d’entrée.

En octobre à Saint-Vallier, tout est rose, la mairie, le repas le 8 octobre dans les restaurants scolaires et le 26, aura lieu une vente de meringues roses aux Tilleuls. Il est possible aussi de s’équiper d’un masque  avec le ruban rose (100 exemplaires) à l’Agora (A l’ECLA). « Vous donnez ce que vous voulez » précise l’adjointe à l’action sociale.

L’espace d’un instant, on en aurait oublié la covid.

J.B.



Le cancer le plus fréquent chez la femme en France, dont la mortalité diminue

Le cancer du sein représente un tiers de l’ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme et la première cause de décès par cancer chez la femme. La mortalité est en baisse depuis les années 1990 alors que l’incidence est en augmentation. Toutefois, cette évolution de l’incidence n’a pas été régulière.
La survie des personnes atteintes d’un cancer du sein s’est améliorée au cours du temps.

Au sein de l’Union européenne, la France se situe au 8e rang parmi les pays ayant le plus haut niveau d’incidence et au 11e rang parmi les pays ayant les taux de mortalité les plus élevés.

Dans le monde, 2,08 millions de nouveaux cas sont estimés en 2018. Les taux d’incidence les plus élevés sont observés dans les pays les plus développés. En termes de mortalité, 626 000 décès sont estimés en 2018. Les taux de mortalité sont les plus élevés dans les pays les moins développés.

Source UE et monde : Globocan  2018 v1.0 Disponible sur : http://globocan.iarc.fr, consulté le 25/04/2019.

 

Incidence et mortalité régionales et départementales :

peu d’hétérogénéité géographique

« Au sein de la France, les disparités régionales et départementales d’incidence du cancer du sein sont peu marquées. Il existe une sous incidence qui dépasse les 10% par rapport à la moyenne nationale dans le Jura, le Territoire de Belfort, le Doubs, le Finistère, les Côtes-d’Armor, en Ariège et en Corrèze. Paris est le seul département en sur-incidence qui dépasse les 10 %.
Les disparités régionales et départementales de mortalité par cancer du sein sont plus prononcées : il existe une surmortalité qui dépasse les 10% par rapport à la moyenne nationale dans tous les départements des Hauts-de-France, dans les Ardennes, la Marne, en Seine-Maritime et dans l’Yonne. La mortalité est inférieure à la moyenne nationale dans de nombreux départements du Sud de la France et de Bretagne. Au total 10 départements ont une mortalité inférieure d’au moins 10% à la moyenne nationale.

 

Situation régionale et départementale en BFC

Incidence régionale et départementale

La Bourgogne-Franche-Comté présente le taux d’incidence standardisé monde (TSM) du cancer du sein chez les femmes le plus faible de toutes les régions métropolitaines sur la période 2007-2016. Il n’existe néanmoins pas de sous-incidence importante en Bourgogne-Franche-Comté par rapport à la France métropolitaine. Sur cette même période, on estime à 2301 le nombre moyen de nouveaux cas diagnostiqués annuellement dans la région et à 88,7 pour 100000 personnes-années le TSM. Au sein de la région, on observe une sous-incidence importante par rapport au niveau national dans trois départements, de 13 % dans le Jura, et de 10 % dans le Doubs et le Territoire de Belfort.

 

Mortalité régionale et départementale

Aucune sur-mortalité par cancer du sein n’est observée au niveau régional en Bourgogne-Franche-Comté par rapport à la France métropolitaine durant la période 2007-2014. Sur cette même période, le nombre annuel moyen de décès pour ce cancer est estimé à 558 dans la région, soit un taux de mortalité standardisé monde de 15,1 pour 100000 personnes-années. Au niveau infra-régional, seul le département de l’Yonne présente une sur-mortalité importante par rapport à la France métropolitaine.

 

Un commentaire :

  1. Je suis allé voir l’exposition et vraiment c’est superbe. Une très belle réalisation de la part des résidantes de la RPA des Tilleuls. Sans oublier le personnel municipal qui a fait du très bon travail. Bravo !
    Une belle sensibilisation pour faire face à cette cochonnerie de cancer.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *