Malgré le recours de la société Sodimont (Leclerc Montceau), le promoteur immobilier de la zone Jardiland, confirme l’arrivée de quatre enseignes, une cinquième est encore incertaine.
Si l’actualité sur Montceau-les-Mines est aussi plate que deux oeufs sur le plat, heureusement que le projet commercial de Jardiland donne du grain à moudre. L’arrivée annoncée de la FNAC, notamment, à Montceau ne fait pas que des heureux.
Pourtant, en décembre dernier, après bien des déboires, le promoteur du projet, Jean-Luc Muffat, directeur général de EIC Transactions, pensait avoir fait le plus dur quand la CDAC (commission départementale d’équipement commercial), à l’unanimité (9 voix sur 9), régularisait le droit d’exploitation et confirmait les 2714 m2 de vente.
Mais déjà à cette époque, Jean-Luc Muffat montrait néanmoins un signe d’inquiétude car disait-il, « il existe toujours un risque de recours ». En effet des opposants existent et surtout un qui n’apprécie pas la concurrence et pourrait encore se manifester d’ici fin janvier 2021. Alors, ajoutait le directeur général de EIC Transactions, « il nous faudra passer par la CNAC ».
En février dernier, il y a presque un an, Corinne Maillet, directrice des ressources humaines chez Leclerc déclarait: « Ce qui nous dérange, c’est la FNAC ». Elle ajoutait : « Quand nous avons refait le centre culturel, il n’était pas question que la FNAC arrive à Montceau. Quand vous savez quelle enseigne doit s’implanter, vous ne faite pas les mêmes investissements et c’est valable pour tous les autres commerces montcelliens ».
A peine la CDAC avait-elle donné son feu vert que fin décembre 2020, la société Sodimont (Leclerc Montceau) déposait un nouveau recours. « Leclerc a peur de perdre du chiffre d’affaires, en somme, les Montcelliens n’ont pas droit à la FNAC » réagit Jean-Luc Muffat.
Une ouverture retardée
Bien entendu, nous avons tenté de joindre la société Sodimont et appelé sur son portable _ en laissant un message _ Corinne Maillet. Sans résultat.
Désormais, la CNAC (commission nationale d’équipement commercial) a quatre mois pour statuer et donner une réponse au recours déposé par Sodimont. Autrement dit, les cellules commerciales qui en principe auraient dû ouvrir au public à la fin du printemps, « ne le feront qu’à la rentrée, en septembre » précise Jean-Luc Muffat.
Ce nouveau recours ne fera que repousser l’ouverture, car note un proche du dossier, « avec un vote à l’unanimité à la CDAC, je ne vois pas comment l’instance nationale (CNAC) pourrait mettre son veto ».
Ceci dit, malgré le retard occasionné par ce recours _ sachant qu’il sera encore possible de requérir le tribunal administratif puis le Conseil d’Etat _ , nous connaissons désormais les enseignes qui ont donné leur accord pour s’établir à « Jardiland ». Outre la FNAC, « nous aurons Centrakor, Darty, V and B » annonce Jean-Luc Muffat. Une incertitude demeure quant à la cinquième enseigne, il s’agit d’un cuisiniste.
Décidément, cette zone commerciale dite Jardiland a fait et fait couler beaucoup d’encre. « C’est un véritable feuilleton » admet Jean-Luc Muffat. « Pour le moment, les enseignes ne peuvent pas prendre le risque d’aménager les cellules » poursuit-il.
Mais comment ont fait toutes les enseignes d’optique installées à Montceau sans déclencher une guerre nucléaire ?
Jean Bernard
Je croyais qu’aucune enseigne devait concurrencer le centre-ville ? Pourtant un bar à bière va s’installer sur cette zone ! La municipalité aura une responsabilité si les bars à thème du centre-ville sont en déficits ….. Surtout qu’avec cette crise il ne sera pas facile à redresser les comptes On ne voudrait pas tuer le centre-ville qu’on s’y prendrait pas autrement. Merci Jarrot
C’est ainsi que se révèlent les limites de la « concurrence libre et non faussée » prônée à tout va! C’est le symbole de l’arroseur arrosé. D’un côté, on arrangue sur tous les plateaux TV que la concurrence permet de baisser les prix au meilleur produit faisant l’avantage du consommateur ; mais de l’autre, lorsque cette concurrence arrive réellement, on tique un peu! Cherchez l’erreur!
Peut-être que ce système concurrentiel comporte là quelques défauts finalement qui méritent que l’on s’y penche pour en réajuster les injustices…..
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Vous êtes nombreux à commenter l’article mais pour des raisons qui sont propres à L’informateur de Bourgogne, aucun commentaire ne sera publié. Jean Bernard