Il est passionné par les sciences, notamment la physique, la chimie et les mathématiques, « et la réalité virtuelle » ajoute-t-il timidement alors que d’ici quelques minutes, David Lacuey, va recevoir sa bourse Marchetta.
Au lycée Parriat à Montceau-les-Mines, la CPGE (classe préparatoire aux grandes écoles), rien de virtuel, tout est bien réel, surtout quand il s’agit de récompenser un élève de première année dont le parcours, après étude de son dossier, a tapé dans l’oeil de son professeur de mathématiques, monsieur Garde.
Obtenir la bourse Marchetta, ne tombe pas du ciel et les lauréats, chaque année, n’excèdent pas la quinzaine sur toute la France. Force est de reconnaître que le lycée Parriat est régulièrement à l’honneur. L’an dernier, deux élèves reçurent cette bourse. Une aide financière de 2000 € chaque année, jusqu’à la fin des études, « qui peut aller jusqu’au doctorat » indique Alain Dovillaire, ambassadeur de la fondation des Arts et Métiers qui seconde la fondation Anny et Henri Marchetta.
David Lacuey a 22 ans, il est originaire de Trappes dans les Yvelines et provient de la filière bac pro, matières industrielles en ce qui le concerne, d’où sa présence à la CPGE à Parriat qu’il a intégré voici six mois.
Henri Marchetta, avant de devenir chef d’entreprise (les tractopelles Mecalac) a travaillé chez PPM à Saint-Vallier. C’est au décès de son épouse qu’il a souhaité venir en aide aux élèves méritants de la filière industrielle.
Que fera plus tard David Lacuey ? « Je n’ai pas encore d’idée précise » dit-il. En trois ans de classe préparatoire, il trouvera sa voie avant d’intégrer une grande école et toujours la bourse Marchetta pour l’accompagner.
Jean Bernard