Les faits se sont produits dimanche 4 novembre 2018 vers 4h au quartier du Plessis à Montceau-les-Mines. Un policier le BAC de Chalon-sur-Saône est intervenu pour secourir son collègue. « En légitime défense » précise le syndicat Alliance de la Police Nationale.
Avec les récents événements qui se sont déroulés sur les communes de Montceau-les-Mines et Sanvignes, en particulier les voitures incendiées au garage Vacher et au Bois du Verne, la BAC de Chalon-sur-Saône est venue prêtée main forte aux collègues du commissariat de police de Montceau-les-Mines.
Ce dimanche 4 novembre 2018, vers 4h, dans le quartier du Plessis, la patrouille de la BAC interpelle un véhicule signalé volé avec des individus à l’intérieur. « Les policiers sont parvenus à stopper la voiture, le conducteur a refusé d’ouvrir alors le fonctionnaire de police a tenté de s’emparer de la clé de contact » explique Stéphane Ragonneau, secrétaire régional Bourgogne – Franche-Comté du syndicat Alliance Police Nationale.
A cet instant, le conducteur redémarre et traîne sur une vingtaine de mètres le policier le bras coincé dans la vitre. « Son collègue en protection a sorti son arme et a visé les pneus du véhicule » ajoute le secrétaire régionale. « C’était pour sauver son collègue ».
La voiture s’arrête, le policier parvient à se dégager et le véhicule prend la fuite. « L’état de légitime défense ne fait aucun doute » assure Stéphane Ragonneau. Une enquête est en cours.
Le secrétaire régional du syndicat Alliance pointe du doigt la déshérence des forces de l’ordre sur le Bassin minier. « En huit ans, le commissariat de police de Montceau a perdu sa brigade canine, sa brigade moto et la BAC (brigade anti-criminalité). Nous sommes en sous-effectifs mais Paris fait la sourde oreille ».
« Je veux attirer l’attention sur les effectifs qui travaillent à flux tendu. Quand la BAC est sur Montceau-les-Mines, elle n’est plus sur Chalon-sur-Saône » ajoute-t-il encore. « Sur le Bassin minier, les délinquants ont compris que la police n’a pas la puissance pour répondre ». D’où le renfort des CRS, ponctuellement.
Jean Bernard