Montceau – Pacte social : la feuille de route de la fonction publique

 

 

Ce lundi soir, se tient le conseil municipal de Montceau-les-Mines avec un seul sujet à l’ordre du jour : le pacte social. « C’est l’amélioration des conditions de travail du quotidien, c’est un accompagnement financier mais c’est surtout un investissement humain en direction de celles et ceux qui font la ville » a déclaré dans ces propos liminaires, madame le maire dont voici la totalité ci-dessous.

 

 

« Je suis heureuse de débuter un conseil municipal entièrement consacré aux ressources humaines de la Ville à travers des propositions déclinées dans le Pacte social que nous vous présenterons dans quelques secondes.

Mais comment, dans cette période si trouble, ne pas avoir une pensée à la mémoire de Dominique Bernard. Où quand la barbarie tuent des professeurs, ces transmetteurs de savoir, ces passeurs d’espoir, dont les corps tombent sous le joug de quelques monstres.

Comment ne pas se recueillir au moment d’un conflit israélo-palestinien (et ses déclinaisons antisémites sur nos territoires)  qui, malgré une trêve de quelques jours, continue à faire tomber des femmes, des hommes et des enfants. Bref, des victimes innocentes.

Comment ne pas transmettre à la famille de Louis Arnaud avec laquelle nous sommes évidemment en contact régulier, les sentiments de cette assemblée, alors qu’il vient d’être condamné en début de mois à 5 ans de prison. Le combat continue.

Enfin, autre circonstance, je tiens à saluer avec affection la mémoire du jeune Thomas qui ne pourra plus jamais faire la fête avec ses amis.

Sans transition et sans autre forme de procès, l’action municipale, l’action de proximité, l’action au service des autres, cela s’appelle le service public.

Il doit, par l’humanisme qu’il incarne, par son accessibilité à toutes et tous, par son attention aux plus fragiles, s’inscrire en tous cas dans les exigences de son époque.

Pour cela, le prisme de l’action publique, par-delà la dépense publique, doit permettre un service appréhendé avant tout comme une opportunité pour l’usager et non comme une charge pour le contribuable. C’est cela un pacte avec les usagers.

Cette action publique, par-delà les moyens financiers, capitaux, passent aussi et avant tout par des moyens humains. Ceux qui construisent la force de l’efficacité, ceux qui sont capables de travailler en direction des transitions sociales et sociétales, techniques, énergétiques ou économiques.

Cette action publique doit pouvoir répondre à trois grands enjeux en effet qui sont au cœur de sa transformation et de son évolution : la transition écologique, la transformation numérique et la transition sociétale.

Répondre à ces prismes passe par quelques leviers capitaux.

C’est l’appréciation des besoins réels de recrutement qui doit être harmonisée entre les métiers des secteurs public et privé et en même temps différenciée en fonction de la situation des territoires et selon les circonstances locales.

C’est la transition écologique et sociétale qui reste un enjeu fort tant du point de vue des métiers que de l’attractivité de la fonction publique.

C’est la révolution numérique qui oblige les institutions publiques à anticiper, se réorganiser, retisser un lien entre les différents acteurs du territoire et offrir un service approprié. C’est le but final de l’innovation publique.

Et en même temps, c’est une attention particulière portée aux femmes et aux hommes ressources humaines de la Ville, un paradigme à la fois inébranlable et en perpétuelle évolution.

Cette action publique, elle est notre bien commun.

Et le Pacte social qui vous est présenté ce soir, figure ce lien si remarquable entre les citoyens, dans leur diversité, et l’Administration, dans son acception la plus noble.

A travers ce Pacte social, engagement très fort de notre équipe municipale en faveur du service public et des agents municipaux, quel que soit leur catégorie, leur grade, leurs envies, leur volonté d’évoluer, leur désir de changer, de progresser, nous pourrons décliner plus et mieux les orientations stratégiques sur cette seconde partie de mandat.

A travers ce Pacte social, c’est l’amélioration des conditions de travail du quotidien, c’est un accompagnement financier mais c’est surtout un investissement humain en direction de celles et ceux qui font la ville.

Cette feuille de route, de laquelle nous pouvons être collectivement fiers, elle s’est construite sur la base d’un échange avec les représentants du personnel, que je remercie, tout en nous appuyant sur l’expertise et la force de proposition des services, et en particulier du Pôle RH, dont je veux saluer la pertinence dans l’appréciation de la commande. Ils ont compris la différence entre remue-ménage et remue méninge quand il s’agit de construire une politique du changement.

Cette feuille de route, c’est la meilleure reconnaissance des acteurs de la fonction publique.

Oui, certaines missions sont externalisées, celles qui sont les moins évolutives. Celles aussi qui exigent une technicité spécifique qui ne peut plus trouver sa place dans une collectivité sauf à mettre ses agents en position de difficulté.

L’efficience c’est aussi cette protection-là.

C’est, par la formation, par l’accompagnement à l’évolution, au changement de poste, par l’inclusion, par l’insertion, par la prévention, par l’incitation à la dynamisation des carrières individuelles, par la confiance portée en chacune et chacun, un moyen de permettre de voir ces quelques alpha et omega de demain avec plus de sérénité.

Bien sûr, accompagner les femmes et les hommes sur des métiers de demain ou sur des évolutions d’aujourd’hui, quand un vrai pôle informatique se développe ici ou quand une orientation des services financiers sur des stratégies de recherche de subventions voit le jour mais aussi peut-être plus simplement quand un ASVP devient policier municipal ou un agent d’entretien devient agent d’accueil, cela fait sens mais cela ne suffit pas.

Il faut aussi accompagner l’ensemble des agents dans un circuit professionnel qui les protège de ces transitions parfois difficiles vers des temps incertains.

C’est la situation internationale et ses retombées, ce sont ces conflits qui de jour en jour abiment plus encore le monde.

Oui je peux être satisfaite avec Christelle ROUX-AMRANE qui a mené ce dossier avec force ténacité, de pouvoir décliner, avant même qu’elle ait été proposée par décret du 31 octobre dernier cette prime exceptionnelle sur le pouvoir d’achat.

Oui, nous pouvons nous satisfaire de ne plus prononcer des phrases tellement souvent dites ici ou là, et beaucoup ici sur Montceau : « vous êtes titulaire de votre grade mais pas de votre poste ». Ces mots-là n’ont plus leur place au sein d’une collectivité ambitieuse.

Oui, après L’IFSE, le CIA, les tickets restaurant, l’augmentation de la participation à la prise en charge de la mutuelle Prévoyance ou la remise à plat de régimes indemnitaires qui dataient de temps immémoriaux ou encore la transformation, il était temps, des heures de récupération en monnaie sonnante et trébuchante, oui, après tout cela, nous poursuivons cette stratégie déclinée dans les 10 délibérations qui vous sont présentées ce soir et pour lesquelles nous avons fait le choix de consacrer un conseil municipal dans son entier.

Alors, oui un nouvel organigramme mais pour une meilleure efficience des services, oui de nouvelles habitudes à prendre mais pour le bien commun, oui des agents du Pôle Solidarités qui passent de la Ville au CCAS mais qui pourront bénéficier dans ce cas de la prime Ségur, devenue, pour la Fonction publique territoriale, CTI (complément de traitement indiciaire).

Nous pouvons avoir le droit à l’erreur, à l’expérimentation, à l’imagination mais ce sera toujours avec l’esprit animé de cette évidence que ce sont les agents municipaux qui font et demain encore feront vivre cette ambition collective.

Le vrai sujet du management dans les collectivités n’est pas la gestion des effectifs, mais de donner du sens aux missions de service public, avec des vrais projets d’administration déclinés en projets de service.

Le vrai sujet de management dans les collectivités c’est placer les agents au cœur du processus. Parce qu’il n’y a pas de transformation publique, d’amélioration durable des collectivités sans une forte implication des services. Il s’agit de s’appuyer sur les potentiels innovateurs et les ressources des agents, souvent insuffisamment mis en valeur.

Le vrai sujet du management dans les collectivités, c’est, motiver plus et protéger mieux.

Ce Pacte social, pacte d’une entière considération, s’y emploie avec la force de nos moyens et la force de notre ambition ».

31 commentaires :

  1. Blabla de politicienne pour des gens beaucoup trop rémunérés pour le travail réellement effectué

    • Juste, vous n’êtes pas juste dans votre commentaire. Fini cette image d’Épinal sur les fonctionnaires notamment ceux de la fonction publique.
      Voulez vous que l’on parle de l’augmentation de leur point d’indice ? Ah ben non ça sert à rien, il n’a pas augmenté depuis des années.
      Pensez vous que leur pouvoir d’achat a suivi l’inflation ? Encore une fois non.
      Et la liste est longue…
      Vraiment Juste c’est pas juste de dire ça

      • Il faudrait aussi souligner que le nombre de cadres dans la fonction publique d’État qui est de 20,5% des personnels de la fonction publique d’État est bien supérieur au nombre de cadres dans le privé qui est de 16,5% (chiffres INSEE) des personnels du secteur privé.
        N’est ce pas ce qui élève la moyenne des salaires au détriment des petites mains « ?

  2. Oui oui pas besoin de temps de bla bla le personnel de la mairie a serieusement besoin de se mettre au travail
    Tout comme celui de la cucm

    • Ça c’est envoyé comme une lettre à la poste. Mais est ce bien la réalité ? Encore faut-il avoir des billes pour le prouver.

    • Valentine…franchement vous êtes sérieuse en étendant de tels propos?
      Comme le dit Et pan!! Juste après qu’est ce qui vous permet de faire ce constat ?
      Il est probable que vous ayez vécu une situation avec le service public qui vous a frustré et vous en fait une généralité. C’est dommage.
      D’ailleurs quel métier exercez vous?

  3. Bonjour mesdames et messieurs. Sachez que les agents de la ville de Montceau-les-Mines et de la CCM sont au travail et aux services de la population.
    Pourquoi toujours opposé fonction publique et privé. Cela sert à quoi ?
    La fonctionnaire que je suis vous salue

  4. Grand discours comme font tous les politiques actuels,des mots ,des phrases ……. ».pacte social aujourd hui…..vivre ensemble hier…efficience des services « ….etc ….tout ça pour donner une prime…..ou des échelons ( qui d ailleurs sont donnés presque automatiquement….la paix sociale est primordiale dans une mairie pour l image de son maire)….. de toute façon au final c est le budget de la ville et le « Budget c est le contribuable un point c’est tout……

    • Certes mais pas que….
      Les fonctionnaires (certes pas tous, mais ceci est également valable dans le privé) apportent aussi leur contribution à la richesse nationale.
      Tous ces services rendus que sont la voirie, les espaces verts, la santé, l’éducation, la culture, etc…. ne permettraient pas, en cas d’absence et/ou de dysfonctionnements, aux entreprises de bien fonctionner.
      C’est du cas par cas, du peigne fin qu’il faut analyser, le « des fois oui, des fois non ».
      C’est quand on rentre dans « l’humain » que cela devient intéressant, comment gérer le « parole contre parole », la subjectivité des situations, les dénis et les détours, le dire et le faire…… là on arrive « dans le dur »…..

  5. Est ce qu’on aura un meilleur service ? est ce qu’on sera mieux protégés? est ce qu’on sera mieux servis pour faire un passeport ? est ce que les chantiers comme le gymnase Jean Bouveri seront mieux gerés ? C’est bien de penser aux hommes et aux femmes mais je n’entends pas parler de la valeur TRAVAIL qu’il faudrait redéfinir .

  6. Je me pose une question en lisant toutes les critiques sur les fonctionnaires ,pourquoi ne postulez vous pas ?
    Et savez vous le salaire moyen d un fonctionnaire de la fonction publique territoriale dont on parle ?
    Au bout de 20 ans de carrière, c est 1500 euros .
    Et quand ils partent en retraite ,c est une main devant et une derrière.
    Les jeunes ont compris la fonction publique n arrive plus à recruter ,mais si vous êtes envieux envoyez des CV.
    Et le discour tous des fainéants, faut changer de registre, votre discour est as been.

    • « Le salaire net moyen en équivalent temps plein atteint 1 922 euros par mois dans les communes et 2 243 euros dans les départements. (INSSE)
      Ayant travaillé dans le publique et le privé, j’ai constaté qu’il n’y avait pas photo, au moins dans mon cas et dans le privé, pas besoin d’envisager une prime de présentéisme !!
      Mais une constante, ceux qui fournissent un travail concret sont pressurés et, avis personnel, le salaire moyen est fortement augmenté par la pléthore d’encadrants dans le publique. Les études de l »IFRAP sont intéressantes……

      • Non, Curieux. L’Ifrap aurait un point de vue totalement biaisé par une idéologie : celle du « trop d’État » dont on voit parfaitement où cela nous a mené lors de la crise sanitaire. Et donc, ses statistiques seraient plus ou moins réarrangées pour la cause en fonction des besoins (plus souvent par l’oubli par omission)
        Mieux vaut se coltiner les statistiques de l’INSEE, de l’OCDE, de l’OFCE…..et mieux encore, faire des croisements en plusieurs dimensions en fonction de nos valeurs éthiques (et non idéologiques) prédéterminées et posées en toute transparence.
        C’est là qu’on peut constater qu’il y a match nul pour les gaspillages (une manière de « gaspiller » du privé (mais pas tous, il existe des entreprises privées honnêtes et éthiques bien heureusement) étant d’accumuler les marges par un multiplicateur artificiel), mais bien une énorme différence pour les salaires, notamment entre les plus élevés et les plus bas ; et que oui avec vous, les travailleurs du concret seraient bien pressurisés pendant qu’un certain nombre de cadres s’en sortiraient à merveille pour eux-mêmes.

        • Merci Presque.
          Effectivement, l’Ifrap est loin d’être neutre, mais on y trouve aussi des données issues de l’ INSEE.
          Comme en toutes choses, l’analyse fait appel à des capacités hors normes, donc il faut tout relativiser. Hélas pas d’absolu possible.
          Ceci dit, je ne crois pas qu’il fusse possible de revenir à une société honnête et c’est désespérant.
          Cordialement

          • Données de l’INSEE qu’ils interprètent comme tout organisme idéologique (d’où la pluralité des think tanks et autres organes de presse dont il faudrait alors faire la synthèse, ce qui là, nécessite effectivement des capacités avancées (que possèdent un Thomas Piketty par exemple) mais pas inaccessibles, car tout est une question d’entraînement et d’habituation).
            Et non, comme toute chose, la statistique, ça s’apprend. Pas besoin de capacités hors normes. Juste un bon environnement pour cela et des bons profs. C’est même un domaine bien plus simple que les équations du 3ème degré ou les fractales.
            Et si, un absolu existe en fonction de l’échelle de référence bien choisie. Si l’objectif est clairement de faire en sorte que tout le monde ait un emploi pérenne à temps plein et productif pour une société qualitativement meilleure (à définir), alors cette mesure est possible et absolue. Mais elle nécessite en effet votre dernier point, qui n’arrivera que quand nous aurons touché le fond, hélas….. (comme nous tombons de très très haut, il reste encore une petite marge…..)

          • Votre réponse, Presque, est , pour moi, la confirmation de la justesse de mon approche, dans la limite de mes références…..
            La comparaison entre ma contribution et la votre est révélatrice de l’écart qui peut exister entre les individus.
            Ce qui accessible, banal pour les uns, est hors de portée pour d’autres et le pire, c’est qu’il n’auront peut être pas les potentiels pour évoluer, englués dans des contraintes diverses.
            Leurs analyses seront naturellement hasardeuses.
            Pour moi,une évolution réfléchie et objective de nos sociétés est une utopie, mais la Nature (ou l’ I.A. ?) va imposer des contraintes que nos intellects ont largement éludées..
            Cordialement

  7. Il est bien facile de déverser son amertume sous un pseudo !! Mes parents ont été fonctionnaires dans une mairie toute leur vie, et je n ai pas eu l impression d être élevée par des faignants trop payés !!! Concernant le commentaire pour être « mieux servi » lors d une demande de passeport… J ai récemment fait la carte d identité de mon fils à la mairie de Montceau. J’ai été très bien reçue, aussi bien pour le dépôt que pour récupérer la carte, et je n ai pas attendu 1 seule minute

  8. À Curieux.
    L’écart n’est pas un problème, car chacun possède des qualités et des forces. C’est alors là que le travail d’équipe intervient. Encore faut-il instaurer une réelle confiance en l’autre et un réel partage des tâches, or à c’est ce point précis que certains font un blocage.
    Comme le prix du confort est la paresse et l’individualisme, en effet, nous sommes d’accord sur le constat de la chute. Rien à voir avec le potentiel, puisque par définition, un potentiel est une promesse d’avenir. Pour qu’une fleur pousse, il lui faut des nutriments, de l’eau et certains gaz. À la base, elle possède tout le potentiel pour pousser à partir d’une simple petite graine. Or nous passons notre temps à empêcher les fleurs de pousser en leur refusant l’eau. De quoi avons-nous donc terriblement peur au point de freiner la Vie dans son déploiement?
    La Nature rappelle tout le temps le réel, c’est-à-dire les limites de nos actions, les absurdités de nos décisions, mais nous avons pris un tel pouvoir sur Elle que nous passons outre Ses avertissements, jusqu’au jour où…….

  9. Sur certains points, je ne suis pas de votre avis, Presque.
    Pour moi, le potentiel serait plutôt l’ensemble des capacités et possibilités latentes ou exploités mais pas une promesse.
    Simplement une (des) faculté.qui sera, et là je pense vous rejoindre, exploitée ou saccagée…..

    • La promesse ne découlerait-elle pas , justement , du potentiel , des possibilités latentes … à exploiter ? Il me semble , Presque et Curieux , que vous êtes d’accord sur le fond ( et moi de même ) même si la forme diffère quelque peu !

      • Bonsoir Colette.
        Peut être faudrait il définir ce que l’on appelle promesse ?
        Qui délivre la promesse, qui est, je suis d’accord, une projection vers une évolution future ? La société ?
        Notre génération est celle qui aura vu apparaitre des chômeurs enarques, polytechniciens, etc.
        Pour moi, le potentiel, c’est toutes les capacités en stock ou en service qui ne préjugent pas d’une promesse mais de possibilités.
        Pas besoin d’être psy pour voir que la dotation n’est pas uniforme, non ?
        A partir de ce constat, il semble évident que quelques soient les efforts de « ceux qui n’ont pas la lumière….. » leur rationalité sera particulière non ?
        Bonne soirée, Colette

        • Je m’essayais à l’optimisme ! Hélas il est difficile en effet de ne pas reconnaître que toutes les promesses ne sont pas en capacité d’aboutir en raison d’obstacles infranchissables trop nombreux et d’une injustice humaine ( et parfois imbécile ) difficile à admettre !

          • J’ai employé le mot « promesse » sur le plan théorique (biologique) et en toute neutralité morale. Le code génétique (4 petites molécules seulement) est bien la promesse du renouvellement des générations. Le big band (un point très concentré) fut la promesse du développement de l’univers (Et quel Univers! waouw!).
            Agir « bien » ou agir « mal » sont une toute autre affaire…… et nous en serons d’accord sur le constat que beaucoup trop d’humains agissent par déséquilibres par manque d’informations éthiques. Un véritable « bug » au sens de la Vie qui pénalise très sérieusement notre belle Planète quant à son destin Universel.
            « Possibilité » est en effet un terme plus pertinent que j’aurais pu employer. Merci à vous pour cette précision.

  10. C’est avec intérêt que je lis vos contributions, toujours riches d’apports étayés
    Fondamentalement, je considère que l’évolution devrait être d’autant plus importante que les capacités potentielles seront étendues.
    L’intégration de données aléatoires ou le bug deviennent alors des vecteurs puissants, exemple avec le maïs….ou les algorithmes évolutionnaires..
    Je reste dubitatif face à certains phénomènes qui semblent démontrer des possibilités hors normes, comme le blob ou l’hydre de mer.
    Quel dommage que de ne pourvoir capter qu’une infime partie de toutes ses connaissances désormais disponibles.
    Cordialement

    • Merci infiniment Colette et Curieux de vos contributions également bien riches.
      Surtout continuez, car c’est comme cela que nous lutterons efficacement contre l’entropie. (mot pris dans le sens : dilapidation de l’énergie entraînant la destruction du Vivant par le vide et le « négatif »)

      • Partager ses points de vue , pouvoir en débattre sans se faire insulter , s’enrichir de ceux des autres et de leurs connaissances sans pontifier ou chercher la castagne , est aussi profitable que sympathique et intellectuellement agréable . Ne serait-ce pas une expression très positive du « vivre ensemble » ?

  11. Il est très plaisant d’échanger, surtout quand c’est avec respect et qu’au moins un (e )contributeur….a le potentiel pour sortir le débat des lieux communs.
    Cependant,il me semble impératif de conserver une part d’agressivité, caractéristique indispensable à l’ évolution, au moins si j’en crois (et j’adhère) Le Principe de Lucifer

  12. Il est vrai que « Dieu » ( dont les voies sont im-pénétrables ! … Ou parfois trop ! ) entretient bien des mystères et ne nous apparaît pas toujours à la hauteur de ses responsabilités !!! Mais nos révoltes « de Lucifer » se brisent souvent sur un mur blindé . Serait-ce le célèbre  » mur des ….  » dont les droits d’auteur sont à verser au compte des étudiants de l’Ecole de la Magistrature ?

  13. Bonjour Colette.
    J’ai cité Le Principe de Lucifer car cet ouvrage tend démontrer, au fil de 450 pages, que l’évolution n’existerait qu’avec l’existence d’un élément perturbateur mais faisant partie du Tout.
    Bouquin dur à «  »avaler » et truffé de références des communications scientifiques.
    Le risque de cette lecture, ce serait d’en ressortir avec des convictions……
    Le Cerveau Global, du même auteur est un peu moins interessant, beaucoup de redites.
    Cordialement

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