Montceau Ma Vie – Un commissaire moins exaltant mais pas moins intéressant

Il est de tradition à Montceau Ma vie d’inviter le commissaire de police, qu’il explique sa façon de travailler et qu’ensuite, il soit bombarder de questions par les membres de l’association en présence de Gérard Gronfier, premier adjoint en charge notamment du cadre de vie.

Xavier Badier n’a rien dévoilé qui ne pouvait l’être. Comme à Saint-Vallier, il essayé de faire comprendre combien il est important de composer le 17 dès « qu’un fait inhabituel survient » quand bien même peut il aussi s’appuyer sur le réseau de caméras de surveillance. « A condition de bien les utiliser ». Montceau-les-Mines dispose aujourd’hui de 28 caméras, un nombre qui devrait atteindre une soixantaine d’ici la fin du mandat en 2026″ rappelle le premier adjoint.

Dans l’immédiat, la délinquance de proximité est en baisse de 30%. « Nous avons moins de vols et très peu de cambriolages. Il ne s’est rien passé pendant une semaine » assure le commissaire. En revanche, les violences intra-familiales  et les violences sur les femmes augmentent et ce n’est pas propre à circonscription des quatre communes du Bassin minier.

Un domaine reste toujours très actif car très attractif, le trafic de stupéfiants. « Nous avons d’ailleurs une vision très précise des points de deal et ceux qui participent », précise Xavier Badier. « Cela demande souvent des enquêtes longues pour recueillir toutes les preuves avant de les présenter au procureur de la République ».

Un commissaire s’est également épanché sur la commune de Sanvignes dont il ne connaît pas encore le maire. Il s’étonne que la nuit, la commune soit plongée dans le noir. « Ce n’est pas une bonne idée » dit-il. « Je suis allé à la cité Léon Blum, on m’a tiré dessus au mortier ».

A l’heure des questions, ce sont toujours les mêmes thèmes qui reviennent sur la table : la vitesse excessive, des stationnements sauvages ou encore de l’état des trottoirs. Des contrôles de vitesse par la police municipale qui travaille étroitement avec la police nationale, devraient accompagner les demandes.

Jean Bernard

 

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