Montceau – Les puces du BDV, à la fortune du pot

Ce dimanche 1er mars 2020, les puces du Bois du Verne à Montceau-les-Mines fêteront leur premier anniversaire.

Il y a tout juste un an, Corinne de la Bouquinerie et José, son compagnon, traversent une mauvaise passe, les clients sont aussi nombreux que des flocons de neige en été. « C’était après l’épisode des gilets jaunes, alors nous sommes allés voir madame Jarrot (le maire) pour lui expliquer la situation » raconte Corinne.

« En fait, c’était à nous de bouger, de faire quelque chose pour donner envie aux gens de revenir dans le quartier du Bois du Verne ».

La Bouquinerie en tête avec à l’époque trois autres commerçantes (fleuriste, couturière et restauratrice), mettent sur pied les puces du BDV chaque premier dimanche du mois. La première édition a lieu le 3 mars 2019. « Nous avons été le moteur » souligne Corinne.

Un an après même si la fleuriste, la couturière et la restauratrice ont disparu du paysage, les puces ont pris leur rythme de croisière. Corinne et José ont même ouvert en juillet dernier le Bouquine Bar, « il n’était pas possible de laisser ce coin du quartier avec des locaux vides ».

Il y règne une atmosphère particulière

Ces puces apportent la preuve que des particuliers et des professionnels sont toujours à la recherche de lieux pour travailler été comme hiver. A 1 € l’emplacement, c’est donné. « L’important est de faire vivre le BDV, alors après un an, ce n’est que du positif » admet Corinne.

La Bouquinerie et le Bouquine Bar sont devenus le rendez-vous des gens du coin. Il s’est créée une atmosphère particulière, on y vient trouver un peu de réconfort, d’écoute. Résultat, les affaires sont bien meilleures. « Nous avons presque doublé notre chiffre d’affaires en un an avec les deux commerces, de 9000 € à 15000 € » avoue José. « Je n’ai pas peur de le dire ».

José, c’est justement le roi de l’organisation des puces. Dès 5h, les marchands ambulants trouvent café et croissants. Seul inconvénient, les emplacements se sont réduits comme peau de chagrin. Mais les puces demeurent. Ils iront même faire un petit tour place Beaubernard à l’occasion de la fête foraine. Elles s’exportent même jusqu’à Paray-le-Monial le 19 avril. Le BDV a le vent en poupe.

Corinne et José ont également d’autres idées à développer au BDV, un festival reggae en plein air ou à la salle des fêtes, un projet de street art éphémère ou encore accueillir des auteurs qui viendraient dédicacer leurs ouvrages.

Au BDV, les puces vivent et les idées germent, normal, le printemps arrive.

Jean Bernard

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